Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1812, volume 31)

278

SUR LA ,Gi:OGRAPHIE MINERALOGIQUE

les deux formations de ce calcaire d'eau douce,

on voit que le plus ancien parait être de la

même époque que le gypse : il se trouve, dans le gypse même, ou au-dessous, ou au-deS-

sus , ou à la placeciu'il dévtalt ()tett pe.rlorsqu'il manque. : ce terrain d'eau d'Once de première

formation est ordinairement calcaire, et pré-

sente pour coquilles caractéristiques le cyclestonza ezumia , le liezneus lengiscatus , et des _paludines : on n'y voit ni potamides ni heliées. Le terrain d'eau douce de seconde formation est le terrain le plus nouveau : pour l'ordinaire, il est situé sur les plateaux les plus élevés, au-dessus des grès sans coquilles, du, sable argiloferrugineux , et des meulières sans coquilles ; il n'est jamais immédiatement placé sur le calcaire marin inférieur, quoiqu'il puisse toucher de très-près la secOnde formation marine qui est supérieure au gypse. Il est qüelquefbis en-

tièrement calcaire et fo-il épais , quelquefois

279

DES EN VIR ONS DE PARIS.

près de Meaux ; les sommets des collines qui entourent Melun. Sur la rive gauche de la Seine : tous les pla-

teaux calcaires de la forêt de Fontainebleau, tous les environs d'Orléans , toute la Beauce , les hauteurs de Meudon, Clamart, etc. ; Palaiseau, , Lonjumeau , les collines qui bordent les vallées de la Bièvre, de l'Yvette,' ete ; la plaine de Trappes, Rambouillet, les Collines qui entourent Epernon ; enfin, les collines à l'O. de Thiverval. ONZIÈME FORMATION.

Terrain d'attérissement. Le sol d'attérisserrient a deux positions différentes : dans la première, il se trouve dans les vallées, dont tantôt il remplit le fond, et du limon ou de la tourbe ; alors c'est du, sable' et tantôt il y forme des plain:ès' assez élevées au-

dn'ssi tout si-liée-nt. Ses' coquilles caractéristiques sont les potamides , les helices , les Jimnée's cornés'; on n'y voit jamais le cyclostonza

dessus du lit actuel' des- rivières.

Ce terrain étant superficiel, est bien plus cominun que le précédent. Les lieux où if se

ples de la première position où le sol d'attérissement forme des plaines qui se terminent par des caps avancés, mais peu élevés, comine on l'observe dpuis Meulan jiisqu'à Parie; Mais de Paris jusqu'à Moret;, où la vallée

ezuezia.

niOntre sont

Sur la rive' droite de la Seine : le sommet dés collinesdepuis Belleville jusqu'à Carnetin ( vis vis Lagny) ; Dammartin , la forêt clé

Montmorency, le sommet dé rd:,colline de Salmis , Grisy, le solin-net dela Colline qui va de Triel à Meula.n , etc. Entre Seine. et Marne: le sommet de la colline de Champigny les hauteurs de Quincy,

Dans la seCônde position, qui est plus rare, le sol d'attérissement se trouve dans des plaines' éloignées des vallées actuelles. La vallée de la Seine offre de nombreux exem-

de la Seine est bien moins sinueirse, elle n'offre pas d'autre plaine un peu. reinarquable , q1/21e celle qui s'étend de Melun à Datifinarie.

Au surplus, on voit très-bien que ce n'est pas dans l'état actuel de nos rivières qu'elles

S4