Journal des Mines (1812, volume 31)
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DIRECTION GgliÉR ALE
n'a pu qu'aider mi privé de l'appui des lois , suite d'années pallie pendant une longuede mines à lui reselle contraint les exploitons efforts et les sacrifices tituer en un moment les leurs devanciers, pécuniaires qu'ils ont, eux ou les époques annégligé de répartir à tems surelle exige que le térieures de l'exploitation ; dans le sein mineur laisse désormais ensevelie des ride la terre une portion considérable entières, s'il tout chesses qu'elle lui destinait se les ménager ; et pour eût eu la Trudence de ébranler un de ces derniers peu qu'on vienne à encore quelques exremparts. qui protégentpunit à la fois et les ploitations , la nature du présent ; de là ces fautes du passé et celles depuis peu de teins, terribles catastrophes qui, les mines de Liége , se sont multipliées dansfréquence dont on ne avec une force et une dans l'histoire- d'aucune trouvera d'exemple soumise à la surveillance active exploitation c'est-à-dire , à une surveildu Gouvernement , qui ont été délance fondée sur les principes volume de la Richesse veloppés dans le premier Minérale. des exploitaEn considérant quelques-unes activité aux environs tions distinctes qui sont en d'elles devait se si chacune de Liége , comme ne pourdans tout le pays, on maintenir seule de reconnaître que rait, à la vérité, s'empêcher parti, tirent adroitement plusieurs exploitans , des circonstances . pour leur intérêt personnellesquelles ils se troudans extrêmement difficilescirculation de l'air, à l'évent relativement àla de la houille, puisement des eaux et à l'obtention employées pour quoique d'ailleurs les méthodes
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le roulage à l'intérieur, et pour l'extraction au j ou resment en général bien loin d'être au niveau
des progrès que l'art des mines a faits ailleurs dans ces parties importantes de l'exploitation ; mais si l'on examine ,de plus près, et relativement à l'ensemble des mines, comme il est indispensable de le faire , cet intérêt personnel qui disposeles tra.vauxid'une exploitation de manière que le propriétaire souffre le moins possible des
torts de ses devanciers, ou de ses voisins, et qu'il obtienne le profit le plus prompt et le plus abondant au meilleur marché possible , on
verra que très-souvent les ressources d'une telle exploitation, pour ne parler ici que des obstacles
provenant des eaux, consistent dans l'art de suspendre au-dessus des travaux d'autrui, des masses énormes de fluide, retenues d'une manière toujours alarmante par des massifs de houille , ou par des digues en bois , nominées rre ns ; on verra mênie que plus d'un exploitant , an lieu d'extraire ses eaux 'et de les faire écouler au dehors, ceirnme- le prescrivent les premiers principes de l'art et de l'équité, ne s'en débarrasse qu'en les envoyant, ou en les tuppant , suivant l'expression usitée dans le pays de Liége , sur quelque excavation inférieure d'où il n'est pas rare que les eaux se portent à des distances considérables , et qu'elles remontent par ces vastes syphons que leur offrent d'autres excavations inconnues , jusque dans des mines très-éloignées , qui paraissaient n'avoir aucun. rapport avec l'exploitation, dont l'intérêt particulier cause ainsi leur ruine. C'est alors que le respect accordé à la propriété d'un entrepreneur , qui exploite mal, peut devenir Aa2