Journal des Mines (1812, volume 31)
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SUR L'EMPLOI DES BOEUFS
des machines à vapeur de rotation. J'observerai ici, puisqu'il est question de cet objet, (lue les machines dans lesquelles la corde s'en-
roule sur des cônes dont les diamètres sont bien combinés, ne présentent point l'inconvénient dont il s'agit.
3.. Les frottemens et les résistances provenant
de la roideur des cordes, peuvent être évalués à raison de io , 15 OU 20 kilogr. appliqués à
l'extrémité du levier du moteur, suivant la grandeur des machines , etc.
Pour trouver la résistance totale, il faut
multiplier les deux premiers élémens , par le rap-
AIT SERVICE DES MACHINES A MOLETTES.
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drait. Je ne m'arrêterai pas davantage à cet objet qui ne présente aucune difficulté ; d'ailleurs je crois qu'il sera bien rare d'avoir besoin du secours des roues dentées.
L'emploi des bufs au service des machines molettes me paraît avantageux dans toutes les hypothèses. Il ne présente aucun inconvénient qu'il ne soit facile de faire disparaître par les moyens les plus simples , et je crois donc devoir engager les exploitans du département de la Loire à essayer ce changement, surtout dans les mines où ils n'emploient pas plus de six ou huit chevaux.
port du rayon du tambour au levier du moteur; ajouter la troisième résistance due aux frotte-
mens, c'est-à-dire, io , i5, ou 20 kilogram.
Maintenant, on déduira facilement la quantité
de bufs ou de chevaux qu'il faut atteler en-
semble pour vaincre la résistance calculée, en divisant cette quantité par 8o kilogr. que l'on peut regarder comme l'expression de l'effort moyen que font ces animaux en prenant leur vitesse accoutumée. Si l'on avait besoin d'une machine qui pro-
duisît line grande vitesse, il faudrait faire usage des engrenages ; on placerait le tambour et le levier du moteur ,sur des arbres différens. Celui que le moteur fait tourner immédiatement porterait une roue dentée, en fonte de fer, qui engrenerait avec une autre roue dentée fixée au tambour ou à son axe celle-ci aurait un nombre de dents moindre que la précédente, et par le rapport des leviers combinés avec le nombre des dents de chaque roue, on obtiendrait telle vitesse que l'on vou-
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