Journal des Mines (1812, volume 32)
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SUR LE GISEMENT
que je regarde comme étant le lieuzeus longs» castus. J'avouerai, :à la vérité, que ce fait, qui suffit pour attester l'existence du calcaire d'eau douce à Béard , ne prouve pas absolument que le calcaire siliceux a la même origine que' -ce dernier, parce que la masse où j'ai trouvé des limnées ne présente pas des silex, quoiqu'elle
soit d'ailleurs de la même nature que tout le reste du terrain.
il me paraît, cependant, qu'il y a tant de faits et d'analogies tirés des considérations
DU CALCAIRE D'EAU DOUCE.
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je me *permettrai de rapporter à cet égard une observation qui n'a pas un rapport trèsdirect avec mon sujet, mais qui mérite d'être consignée ici, dans l'intention d'engager les '
voyageurs et les observateurs sédentaires, à vé-
rifier si elle est aussi générale que j'ai cru le
remarquer. C'est que ces gastéropodes testacées sont excessivement rares sur les terrains
granitiques. Je viens de parcourir à pied plus de Io° myriamètres dans les terrains pri-
minéralogiques , géologiques et géographiques, en faveur de l'identité d'origine du calcaire si-
mitifs du centre de la France, et quoique je
contester d'après le seul fait négatif de l'absence des corps organisés dans- le premier de ces terrains. Cette absence tient peut-être à quelques cau-
pode fluviatile du genre limnée. Cette extrême rareté des coquilles dans les terrains purement
liceux et de celle qui contient des coquilles fluviatiles, que je ne crois pas qu'on puisse la
ses provenant de la nature du liquide dans
lequel ce calcaire se déposait, qui, par la propriété qu'il avait de dissoudre si complétement la silice, et de contenir une aussi forte proportion de cette terre, n'était pas propre à nourrir des corps vivans ; car tout nous porte à croire que les liquides de ce genre ne peuvent plus entretenir la vie des mollusques testacées ; c'est ainsi, par exemple, qu'on n'a pas encore trouvé de débris de ces animaux dans les formations
de granite, de porphyre, et de siénite zirconienne que M. de Buch a .reconnues en Norvvège pour être postérieures au calcaire coquillier (1). (I) Voyez le Voyage en Norwègc et en Laponie de
m'y sois attaché à y constater l'existence de ces
êtres, je n'y ai pas vu de coquilles terrestres, je n'y ai même rencontré qu'un seul gastéro-
siliceux, viendrait-elle de ce que ce sol contient quelques principes nuisibles à l'existence de ces animaux, ou plutôt de ce que ces derniers auraient besoin, de terre calcaire pour
construire leurs coquilles ? Une observation qui
appuierait cette dernière idée, c'est qu'on voit encore beaucoup d'hélices et .de cyclostomes dans des lieux dont le -sorest déjà granitique, mais qui sont peu éloignés du terrain calcaire; de sorte qu'on pourrait supposer que ces mollusques trouvent la chaux qui leur est nècessaire dans le mortier des murailles, dans les
pierres calcaires amenées pour la bâtisse et dans la marne employée à l'amendement des
terres. J'ai aussi remarqué que les gastéropodes M. de Bach , dont il y a un extrait dans le Journal des Mines, tome XXX.
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