Journal des Mines (1812, volume 32)
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DU CALCAIRE D'EAU DOUCE.
aquatiles s'avancent encore davantage dans le
vées, et qu'on l'y trouve sous une différence de niveau de 361 mètres (1). Le calcaire d'eau douce est b-eaueoup moins
terrain granitique, lorsqu'il est traversé par des eaux qui proviennent des pays calcaires
et que ces animaux sont assez communs dans les pays de porphyre décomposé, on l'on sait que les eaux retiennent toujours de la chaux. Il faut convenir que si cette hypothèse avait quelque fondement, elle prouverait que l'opinion des géologistes qui prétendaient que les mollusques peuvent créer la matière calcaire, était au contraire bien peu fondée. Si nous jetons actuellement un coup -d'oeil sur les différens gîtes du calcaire d'eau douce dans le centre de la France, nous verrons que cette formation présente une série de bassins plus ou moins considérables et plus ou moins isolés, qui s'étendent des montagnes d'Auvergne jusqu'aux plaines de Champagne et de Picardie. Ce terrain, à son origine, est resserré dans les
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SUR LE GISEMENT
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vallées de la Loire et de l'Allier; niais cependant il est déjà très-abondant dans cette dernière , où il forme presque sans interruption Ic sol de la Limagne t'Auvergne et de la plaine du département de l'Allier , depuis Brioude jusqu'au-delà de Moulins. Il y présente, outre certains caractères généraux à toute la formation, quelques propriétés particulières qui ne se trouvent plus dans la partie inférieure; telles sont les masses d'indusia , l'union avec des matières volcaniques, l'existence de couches imprégnées de bitume, l'alternative &à calcaire avec des couches de sables quartzeux, et ce qui'est plus remarquable, une puissance en hauteur, telle qu'il offre des couches très-éle-
abondant dans la partie de la vallée de laLoire supérieure , àl'ernbouchure de l'Allier ; il n'y forme que de petits dépôts peu puissans , éloignés les
uns des autres, où il participe plus souvent des propriétés du calcaire siliceux que du calcaire à coquilles fluviatiles proprement dit. Je n'ai point été- à même d'examiner la plus grande partie de ces différens gîtes ; mais d'après les renseignemens cpie j'ai pu recueillir (2), il y en a déjà sept de connus, savoir : trois dans le département de la Haute-Loire, à Expal-y, , au
Puy, et à B.etournad ; deux dans le départe-
ment de la Loire , à Sury-le-Comtat , et au Nord
de Roanne ; enfin, deux dans le département
de la Nièvre, à Béard et Thiaux , dont il a été parlé ci-dessus. Le défaut d'observations pour la partie des
bords de la Loire comprise entre Nevers et Cosne , est cause que je ne puis citer aucun
gîte de calcaire d'eau douce dans cette contrée; mais l'analogie ne permet presque pas de douter qu'on ne l'y trouvera aussi ; l'exemple de Levet dont j'ai fait mention clans cette note, annonce même qu'à partir de la fin des montagnes granitiques, ce calcaire a pu quelquefois s'étendre Voyez le Mémoire de M. Ramond , inséré dans le Journal des Min-es, torrra XXIV , page 241. (2) Notamment dans le Mémoire de M. Passiorge , sur la Minéralogie du département de la Haute-Loire , Journal. des Mines, tome VI, page 813 , Mémoire dont j'ai souvent été à même de vérifier l'exactitude. &
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