Journal des Mines (1812, volume 32)
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CUIVRE PHOSPHATÉ CRISTALLISE, etc.
boursouffle très-peu, mais elle se fond facilement en un émail blanc translucide. Ces caractères suffiraient pour faire regarder Launzonite terreuse. \ tette substance comme unepetits cristaux blancs La présence de quelques prismatiques qui adhèrent en quelques endroits à la surface de l'échantillon, et qui ont beaucoup de ressemblance avec ceux décrits dans l'échantillon précédent, contribue à confirmer le rapprochement dont il s'agit ici.
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SUR LES MOYENS De pénétrer dans les lieux oit l'air ne contient point de gaz oxygène.
LES travaux des mines offrent de nombreux
exemples des dangers auxquels sont exposés les ouvriers qui cherchent à rentrer dans des excavations a ban don nées depuis quelques tems ;
souvent même , lorsqu'ils reprennent la suite d'un travail journalier, si les moyens d'airage ont été interrompus ou affaiblis , ils ne peu-
vent pénétrer bien avant sans être fatigués par le mauvais air, et bientôt suffoqués ou asphyxiés. Les précautions qu'il convient de prendre pour prévenir de tels accidens , et
le traitement des hommes asphyxiés, sont exposés avec toute la précision désirable , dans l'Instruction publiée par M. Macquart , célèbre médecin ; cette instruction a été insérée dans les n".- 13 et 14 du Journal des Mines. Je ne me propose point ici de soumettre ces objets
à un nouvel examen ; il me suffit de faire remarquer que quand un homme a été suffoqué et demeure privé de mouvement au fond d'un puits ou d'une galerie , on éprouve de grandes difficultés à le retirer de ces excavations pour le mettre en bon air, ce qui est le premier point du traitement, à l'aide duquel on espère le rendre à la vie. Afin de ne pas
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