Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1812, volume 32)

MOYENS DE PENfrERER DANS LES LIEUX.

OU L'AIR NE CONTIENT POINT DE GAZ OXYGÉNÉ. 79

chemin que celui nécessaire au bon effet de la machine. La lampe doit être faite comme toutes celles les mines , c'est-à-dire , de maen usa.e. b dans nière que l'huile ,ne se répande point quand on incline l'appareil.. La mêche sera très-petite , afin que la quantité de gaz oxygène nécessaire pour alimenter la combustion, surpasse pas celle qui se trouvera dans l'air expiré. Si la lanterne doit servir dans un lieu rempli de gaz inflammables, il faudra laisser échapper l'air dans lequel la lampe aura brûlé,

ter les lieux dépourvus d'air respirable ; suffira de placer très-près du 'trou , par lequel le réservoir répand l'air comprimé dans le conduit de la bouche , une lame métallique portant un petit grelot ; les vibrations de la lame cessant avec l'écoulement de l'air , donneraient l'avertissement dont j'ai

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par un tuyau assez long pour que le feu ne

puisse se corinnuniquer à ces gaz. Le réservoir d'air aura un robinet à la partie inférieure., destiné_ à laisser entrer l'air exté-

rieur, lorsque celui du réservoir sera revenu à l'état de pression ordinaire , et, par cette raison ne fournira plus à la respiration sans que le vide puisse être rempli. La communicationétant ouverte entre le réservoir et l'atmosphère, l'air intérieur servira encore à entretenir la vie de celui qui portera le réservoir, pendant un nombre de minutes plus ou moins grand, suivant la quantité d'oxygène contenu dans l'air qui entrera.

On sera averti de l'instant où il-faut tour-

ner ce robinet par la difficulté de respirer l'air du réservoir lorsqu'il sera dans l'état naturel de pression ; mais il est possible que ceia *soit insuffisant , et j'ai pensé qu'il serait facile de. se procurer un avertissement plus certain, et qui sera comme 'le signal de quit-

Parlé.

Maintenant que l'appareil proposé pour don.lier des secours aux asphyxiés est suffisamment connu , il ne me reste plus qu'à indiquer ses principales applications : 10. il présente le seul moyen de retirer promptement les asphyxiés des lieux où ils ont perdu Connaissance; .20. aucune autre machine ne peut servir à faire parcourir à un homme des souterrains abandon-

nés, remplis d'air non respirable et même inflammable; 3°. on peut à l'aide de l'appareil dont il s'agit, percer dans de vieux travaux des communications d'air qui ne demandent pas un long travail ,. fermer des passages à l'eau , etc. ; 40. dans les mines de houille sujettes aux gaz inflammables , il servira à faire brûler une lampe, sans danger de produire des détonations , au moyen de l'air du réservoir ; il suffira de faire quelques légers changernens dans l'arrangement des conduits d'air ; 5°. il pourra être employé , dans le traitement des asphyxiés , à porter de l'air dans les poumons ; 6°. si on le remplissait de gaz oxygène , il servirait plus utilement encore dans la même circonstance ; 7.. en y comprimant du gaz oxygène avec de l'air atmosphérique , on augmenterait le teins pen-