Journal des Mines (1812, volume 32)
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DESCEIPTION MINÈRALOGIQUE
sont ouvertes dans une grande niasse de chaux sulfatée de très-bonne qualité ; l'exploitation les transports et les débouchés sont les mêmes ,que dans les plâtrières de Champs.
12°. PLdtrires de Notre-Dame de Mesage. Les plâtrières sont situées sur la rive gauche Gisement, de la Romanche, an-dessus de Vizille , sous la montée de la Frey , dans. la commune de Notre-
Situation.
Darne de Mesage. On a ouvert de grandes et vastes excavations dans des amas de chaux sulfatée , dont les couches sont tourmentées bouleversées , et souvent occupées par des bancs de chaux sulfatée anhydre , blanche grise et rougeâtre, qui jouit d'une assez grande dureté pour être 'employée comme marbre.
Exploita-
tion,
L'exploitation est languissante et peu active; elle est faite par quelques particuliers de NotreDarne de Mesage qui ont peu de moyens. Quoi-
que l'extraction soit facile , ces plâtrières ne pourront jamais soutenir la concurrence avec celles des environs. Le plâtre est de bonne qualité ; la cuisson se fait indistinctement avec
Situa Lion;
du bois ou de la houille. 13°. Pldtrières de Saint-Firmin. Les plâtrières de Saint-Firmin sont situées
au bas de la montée de la Fray , au-dessus
.du pont de Vizille, sur la rive' gauche ' de la Romanche ; elles sont le' prolongement de celles de Notre-Dame de Mesage. Elles appartiennent à MM. Boulon de Vizille , atixquels toutes ces carrières de plâtre doivent leur célébrité et leur grande exportation,
DIT DÈPARTEMENT DE L'ISÈRE.
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La chaux sulfatée de Saint-Firmin est en grandes masses , qui paraissait avoir éprouvé de yiolens tonrmens depuis leur formation. Les couches sont bouleversées, contournées et coupées par des bancs irréguliers de chaux sulfatée anhydre. On trouvé dans le milieu des niasses des blocs de granite roulés et trèsvolumineux , qui attestent les tourmens que ces amas ont éprouvés. Le philtre est blanc , jaune, rouge , vert et gris ; il est appuyé sur des roches intermédiaires ou de transition. Ces plâtrières offrent l'exploitation la plus active ; elle se fait en décombrant. Elle occupait autrefois plus de cinquante ouvriers ; il y avait alors huit carrières en activité , et cinq
Gisement.
Exploitation.
fourneaux chauffés toute l'année, dont plu-
sieurs contenaient jusqu'à 2000 myriagrammes. Aujourd'hui l'exploitation est beaucoup moins
considérable, parce que l'usage du plâtre, comme engrais, étant devenu général, on a
fait des recherches et ouvert des plâtrières dans divers pays qui autrefois ne s'approvisionnaient qu'à Grenoble. Les fours de cuisson sont placés dans l'enceinte même de la carrière ; ils sont de trois es-
Cuisson.
pèces , suivant le genre de plâtre qu'on veut obtenir, et suivant le combustible employé. Plâtre d'enLe plâtre d'engrais se cuit avec la houille grais. de cône dans de grands fourneaux en forme renversé , de trois à quatre mètres d'ouverture sur cinq de profondeur environ. Le plâtre ayant été concassé, à coups de masse , on le dispose par couches, alternativement avec de la houille. Lorsque le feu arrive aux couches 'supérieures , on lève le plâtre pour prévenir
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