Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1812, volume 32)

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SUR LA MESURE , etc.

auraient une grande analogie avec les limites

géométriques offertes par le rapport Kr; et l'on aura une nouvelle raison pour se contenter

ici d'à-peu-près, si l'on considère qu'une variation sou vent imperceptible dans les angles d'une des formes dont il s'agit ;'.par exemple, celle de 4' d'une part et de ior de l'autre , re-

lativement au inétastatique, suffit pour ramener

le résultat qui dépend du nouveau rapport à celui du rapport hypothétique dont il aurait pris la place ». Saris prétendre diminuer en rien le mérite des expériences que nous devons à MM. Malus et Wollaston, nous observerons ici que la mesure donnée par le goniomètre, est une mesure simple, directe, à portée de tous les minéralogistes, et applicables à tous les cristaux d'une forme suffisamment prononcée ; et le goniomètre est un instrument susceptible d'une assez grande précision pour que les erreurs qu'on peut commettre, en l' employant soient toujours sensiblement audessous d'un demi-degré. 'Au reste, M. Han), , dans la vue

de, fixer son opinion sur une question dont la solution est liée au progrès de la science , se propose d'entreprendre un travail part:Vétiller sur l'objet dont il. s'agit. Ce célèbre minéralogiste, en se faisant aider par des savan.s exercés à manier les instrumens , mesurera un grand nombre d'angles de cristaux, pris parmi les plus, parfaits de sa collection; pour ces expériences il emploiera et son goniomètre et celui de M.:Wollaston ; il comparera les résultats auxquels il aura été conduit de part et d'autre, et s'attachera à discuter les causes d'erreur, lorsqu'on se sert du goniomètre ordinaire et lorsqu'on emploie celui de M. Woll'aston. Mais quelle s'qu e soient

les conséquences que M. Haüy et ses' collaborateurs tireront de leurs expériences , la théorie n'en subsistera pas moins dans toute son intégrité, parce que cette belle théorie est , comme le savent très-bien ceux qui l'ont approfondie tout-à-fait indépendante des petites corrections que de nouvelles données pourraient rendre nécessaires. (Note des eildacteurs. )

SUITE

SUITE DES MÉMOIRES SUR LA POUDRE A CANON; Par M. Ps.ousT.

Extrait du sixième Mémoire. PREMIERE PARTIE. De l'influence du soufre dans la poudre.

LE nitre brûle le soufre comme le charbon, mais cette combustion 'n'est point accompagnée d'explosion. Pour qu'elle se fasse bien, il faut

projetter le mélange nitro - sulfureux dans un creuset rougi au feu; car elle rie se fait pas dans les tubes : le mélange qui brûle le mieux est celui de 6o de nitre et de 70 de soufre. Mélange nitro-sulfureux et charbon.

2 grains de charbon ajoutés à 6o grains de nitre et ta de soufre, font un mélange qui brûle un peu mieux que le précédent. Le résidu contient beaucoup de nitre. 4 grains de charbon ajoutés à pareil poids de nitre et de charbon, donnent une détonation mieux nourrie. Ce mélange brûle dans un tube en ii à 12 secondes. Il y a dégagement de gaz nitreux; le résidu est formé de nitre, de sulfate et de sulfure. Volume 32, 191. Bb