Journal des Mines (1812, volume 32)
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VALEUR DES CARACTÈRES PHYSIQUES
constant ; là, il dépend de certaines circonstances et ne se rapporte qu'à quelques variétés.
Il sera donc utile de traiter 4, part de chaque espèce de caractère , et de la considerer.dans
les cas différens qui peuvent se présenter. L'examen des, caractères dont il s'agit ici fait l'objet de dix paragraphes , qui composent la thèse que M. Pelletier a soutenue , d'une ma7 mière distinguée devant la Faculté des Sciences de l'Université impériale. L'auteur, dans ces paragraphes, a adopté le
même ordre que. J1. Haüy a indiqué dans sa savante Méthode 'minéralogique ; et il a suc-
cessivemen t traité ( comme caractères des minédaux ) : Deda pesanteur spécifique .120. De la dureté.
3.. De l'élasticité de la ductilité e et de la tenacité. .
.
nmrLovi:s EN -MIIdRALOGIE.
415 paragraphe, renfermant des détails que la plupart de nos lecteurs peuvent ne pas encore connaître, nous avons -pensé qu'ils,mous sauraient gré de l'avoir inséré, en entier, dans ce recueil
Dé la propriété conductriCe de l'électricité dans les minéraux. c, S'il n'y a dans la classe des substances ter-
reuses et des sels que des corps non conduc7 teurs , ou du moins que fort peu conducteurs de l'électricité, il n'en est pas de-même dans la classe des substances métalliques : non-seulement tous les métaux à l'état métallique sont 'conducteurs de l'électricité, mais encore beau'coup d'oxydes et de sulfures. Ici on s'est cependant trop empressé de généraliser les ;Observatioris , et l'on a privé la minéralogie de plusieurs ressources précieuses : ainsi l'on a_ cru
que non-seulement les métaux à l'état métallique, mais encore leurs oxydes an rniainzura, imprimaient à toutes les substances qui les CM-
if.. De la couleur, et de quelques autres.effets
- de là lumière dans .les
h.. De la d.ouble réfraction. 60. De la phosphorescence. 70. De la fusibilité. 80. Du magnétisme. 9.. De l'électricité dans les substances minérales ; soit dans les substances ni s'électuisent par le frottement seulement et non par le calorique , soit dans celles qui sont:électriques et, par
trice tandis que les oxydes parfaitement saturés.cl'!'oxygène étaient dépourvus .de cette proriété. Un grand-nombre d'obskvations m'ont idonné des résultats intéressans et contraires à
le frottement et par la chaleur.. lo°. De la propriété conductrice de l'électri-
-métal non- --oxydée;--ne jouissaient- pas de la
- propriété conductrice, or he'" le possédaient
cité dans les minéraux. Ce dernier paragraphe, auque,1 est jeint un tableau des expériences qui ont; été °faites au sujet du caractère dont il s'agit ,dans ce même
qu'à un très-faible'Êtée.Y,e,es.1 le suif me ..senie n'est nullement condneteur du fluide électrique. Le sulfure de Anerdure Pest rès-peu , tandis que le sulfure de plomb et celui de-zinc,
-ten aien t en quantité n ()table, la faculté conduc-
l'opinion généralement reçue. J'ai trouvé que
-des substances que je présumais .ê tred'excell en s
conducteurs, parce qu'elles contenaient un