Journal des Mines (1812, volume 32)
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FAITES SUR LES BOIS ET LE CHARBON.
422 SUR QUELQUES NOUVELLES EXPÉRIENCES
Le ti lieu l.
loppée .d'un .massif de briques, et.que-,,. douze
Le même, après deux jours d'exposition à l'air Le sapin mâle. Le sapin femelle
heures après l'extinction du feu , elle était
encore chaude. Après avoir retiré les assiettes de porcelaine
l'une après l'autre, je pesai de nouveau les copeaux dé chaque espèce, et j'en trouvai le poids diminué , dansAes uns d'un peu plus,
/
dans les autres d'un peu moins d'un dixième. Ils avaient pesé io grammes en entrant; ifs n'en pesaient plus que 9.environ , en sortant ; leur couleur n'avait pas changé sensiblement ; ils ne paraissaient point avoir été exposés à hiction d'une forte chaleur.
Dans le but de rechercher jusqu'oii
pouvait pousser le dessèchement du Lois, je remis les copeaux dans l'étuve, que je fis_ chauffer comme la première fois pendant douze heures, et que je laissai ensuite refroidir lentement pendant douze autres heures. Le lendemain, les copeaux retirés de l'étuve avaient tous changé de couleur. De blanc jaunâtre , ils étaient devenus brun clair, brun foncé plus ou moins jaunes, et quelques-uns, d'un très-beau pourpre. Leur poids, qui avait été de io grammes au commencement, se trouva diminué, dans les proportions suivantes. Le chêne. L'orme. Le hêtre. L'érable. Le freme. Le bouleau. Le cormier. Le merisier.
, .
.
,7,16 gram. 8,18 8,59 8)4, 8,40 7,40 8,46 8,6o .
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7,86 gram. 8,o6 8,46 8,66
Curieux d'essayer si, en prolongeant la chaleur modérée de l'étuve, je ne viendrais pas à bout de réduire le bois en charbon , je des-
tinai à cet essai la moitié des copeaux de tilleul. Cette moitié, qui pesait alors 4,e3 grammes, fut placée dans une soucoupe de porcelaine ; je posai la soucoupe sur le haut
d'un vase cylindrique de faïence , de trois
pouces de diamètre sur quatre pouces de hau-
teur. Le vase, portant la soucoupe , fût mis lui-même dans un plat de faïence, et recouvert d'une cloche de verre de six pouces de
diamètre sur huit pouces de hauteur. Il y avait, dans le plat de faïence, une couche
de cendres d'environ un pouce d'épaisseur, qui servait à fermer légèrement la cloche en bas.
Ce petit appareil ayant été enfermé dans
l'étuve , je chauffai celle-ci pour la troisième fois pendant-douze heures , et je la laissai ensuite refroidir lentement encore pendant douze heures , sans feu.
En retirant l'appareil de. l'étuve., je trouvai que le bois était devenu d'un noir parfait, et que la cloche de verre était obscurcie et jaunâtre. Je pesai les copeaux, qui avaient conservé parfaitement leur forme primitive ; leur poids ne se trouva plus que de 2,21 grammes. Comme
ils étaient les restes de 5 grammes de bois Dd4