Journal des Mines (1813, volume 33)
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SUR DES 'CRISTAUX PIGNES
Halle , écarte entièrement le soupçon que les petits cristaux dont il s'agit ayent commencé par être du fer sulfuré, qui aurait subi dans la suite une décomposition , sans changer de
forme. La masse de fer oxydé brun à la-
quelle adhère le cuivre carbonaté, est visible. ment le produit d'une opération immédiate
de la nature, et les cristaux dé fer oxydé sont dans le même cas que ceux d'une multitude de substances, dont les masses compactes ou granulaires laissent des -vides des molécules de la même nature, s'étant trouvées dans des circonstances favorables à l'ac-
tion de l'affinité, se sont réunies sous des formes régulières. Je crois pouvoir conclure de tout ce qui précède, que les observations faites par M. Calrnelet sur les cristaux de fer oxydé qu'il a décrits, sont étrangères àla question dont elles lui ont paru offrir une solution définitive, et que mes présomptions sur la véritable forme primitive du fer oxydé, loin d'avoir reçu aucune
atteinte, se trouvent au contraire confirmées par des faits ultérieurs qui leur donnent une nouvelle force. Avant de terminer cet article, j'ajouterai ici quelques éclaircissemens sur ce que j'ai dit de
la facilité avec laquelle le fer sulfuré blanc passe à l'état de fer sulfaté. Il en est de cette propriété comme de beaucoup d'autres, dont l'énergie est susceptible de varier dans les cidférens individus d'une même espèce, par des causes qui ne sont probablement qu'accidentelles. Par exemple , il existe des cristaux de fer sulfuré blanc de la variété que j'ai nommée
DE FER OXYD.
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équivalente (1), et dans lesquels la conversion dont il s'agit s'opère en peu de tems , même dans les cabinets d'histoire naturelle , tandis que d'autres qui appartiennent à la même variété, et qui depuis long-tems font partie de ma collection , n'ont subi aucune altération sensible. Mais ces derniers sont à l'extérieur d'un jaune foncé, et leurs fractures d'abord blanches jaunissent en peu de teins, tandis que, la surface des autres est d'un blanc légèrement' jaunâtre,
et que leur fracture conserve sa couleur blanche ; ce qui doit faire soupçonner dans les premiers ' un mélange de quelque matière étrangère, qui
modifie leur couleur naturelle, et peut bien aussi diminuer leur tendance à se changer en fer sulfaté (2)-. Les autres qui possèdent cette tendance à un haut degré, donnent en quelque .sorte la limite à laquelle se rapporté l'espèce; .et si l'on choisit, parmi les cristaux de fer sulfuré ordinaire , la limite opposée dans laquelle', consiste le véritable terme de comparaison cube, savoir : ceux qui présentent les formes du de l'ocdu dodécaèdre à plans pentagones, le jaene de bronza taèdre régulier, etc., avec l'on . qui est la couleur naturelle, je 'doute que à se décèlent une disposition
en trouve qui
Journal des. Mines, endroit cité ,
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C'est encore à de simples accidens que l'on doit attribuer le genre particulier d'altération qui, dans certainsdecas fer détermine le passage du fer sulfuré blanc à l'état sulfuré parmi les cristaux de fer oxydé. II paraît que, par ordinaire , il y en a également qui diffèrent des autres changeune disposition plus prochaine à subir le même
ment.