Journal des Mines (1813, volume 33)
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SUR LES CRISTAUX Dg, PYROXNE
inclinées (1). Les formes des deux cristaux semblent porter l'empreinte de ces deux modifications. Dans le plus volumineux, le pan r et son opposé se rapprochent, et l'on voit à peine les pans t, ce qui produit l'apparence d'un prisme hexaèdre beaucoup plus large qu'épais ; dans l'autre les pans r, t, qui sont perpendiculaires entre eux, deviennent dominans , et les pans M sont très-étroits. La couleur d'un blanc-grisâtre, accompagnée d'un éclat un peu nacré, favorise l'illusion que la forme tend à faire naître. D'une autre part, les mêmes cristaux ont quelque rapport avec les amphiboles, par une multitude de reflets que renvoie leur surface, et qui laissent en quelque sorte apercevoir la structure à travers le corps, lorsqu'on le fait tourner doucement à ,la lumière ; et ici l'analogie de la couleur avec celle de la variété blanchâtre d'amphibole nommée trémolite., semble être un nouveau piège pour un oeil qui s'en rapporterait aux caractères extérieurs. Ce qu'il y a de certain, c'est que les indications des qualités qui parlent aux sens ne sont .nullement faites pour réveiller l'idée du pyroxène qui est cependant celle à laquelle j'ai été conduit par mes résultats. Je vais exposer la manière dont j'ai procédé, en suivant ma méthode ordinaire, qui est de dépouiller d'abord un cristal, par la pensée de toutes ses qualités physiques, pour en faire le sujet d'un simple problème de géométrie. 'f Ii
(i) Traité de Mii:téralogie , t. II, p, 598.
DES ENVIRONS DE NEW-YORCK.
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J'ai commencé par chercher les positions
des joints naturels , parce que cette recherche abrége l'opération, quoiqu'on puisse absolument s'en passer, en choisissant certaines faces propres à donner par leur prolongement un solide symétrique, et en s'assurant ensuite, à
l'aide de la théorie
,
si ce solide appartient
comme forme soit primitive, soit secondaire, à quelque espèce connue, ou s'il ne peut être ramené à aucune, auquel cas il indiquerait une espèce particulière. Les cristaux dont ii s'agit laissent apercevoir deux joints très-sensibles situés parallèlement aux pans M, M. De plus, ayant fait une frac-
ture au sommet de l'un d'eux, j'ai vu les in-
dices d'un troisième joint qui se rejette en sens contraire de la face t, sous une position inclinée à l'axe. Ces observations indiquaient déjà
que la fbrme primitive était un prisme quadrangulaire à base oblique. Ayant ensuite mesuré l'incidence d'un des pans 11/- sur son ana-
logue adjacent à 1, je l'ai trouvée à très-peu près de yza. De plus , celle de la face t sur le pan r, prise à l'endroit où la position de cette face n'éprouvait aucune déviation, m'a donné environ 106n, et celle du joint situé vers le sommet était sensiblement la même en sens contraire.
Or, l'angle de 92a est celui que font entre eux les pans les plus inclinés sur la forme
primitive du pyroxène représentée .1 g 5, savoir M et le pan de retour, et l'angle de 1°64
est celui que fait la face P avec l'arête H. D'une autre part, le prisme rhomboïdal du
pyroxène a une propriété qui lui est commune M2