Journal des Mines (1813, volume 33)
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SUR LES ARDOISIÉRES
l'ardoisière seront recoupés plus tard, de manière à former avec les piliers carrés un quinconce. Il y en a quatre ainsi disposés dans Pintérieur, qui servent de réservoir pour les eaux; en effet, ces piliers n'étant percés qu'a leurs extrémités pour les deux ouvertures du jour, et ces percemens ne se faisant que sur 4 mèt. de hauteur à
partir du toit, il reste sur lesro ni. d'épaisseur
t39 vaux au moyen des deux ouvertures du jour, et de celles qui leur répondent dans les piliers longitudinaux. Lorsqu'on est gêné dans les tailles .basses par la fumée de la poudre , suffit de mettre une ouverture de plus dans les piliers longitudinaux, à la même hauteur DE F U
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que celles des extrémités.
Quant à la descente dans les ardoisières,
que l'on enlève parles tailles d'exploitation, 6m. de hauteur, au niveau desquels les eaux peuvent s'élever. Les aspirans des pompes d'épuisement vont en s'inclinant de l'un des piliers, longitu-
elle se fait -par des escaliers que l'on a pu pra-
pompe sont établis perpendiculairement der-
qui est relatif à la seconde et à la troisième sous-division , s'exécute dans des ateliers de
dinaux à l'autre , tandis que les corps de
rière le premier pilier, et l'on a ainsi vers.
chaque extrémité des piliers longitudinaux, airtant de pompes qu'il y à de ces piliers. La double
file de pompes est mise en activité, dans la partie la plus basse, à bras d'hommes , et dais
la partie supérieure, à l'aide de deux roues hydrauliques, et de varlets angulaires et cir-
culaires. Un beau canal muraille, ayant sa prise d'eau dans un ruisseau qui coule à peu de dis-
tance des ouvertures au jour, donne le mouvement aux; roues. Les réservoirs que les piliers longitudinaux
permettent de fermer dans l'intérieur des tra. vaux, sont extrêmement utiles en été, où l'eau motrice des roues hydrauliques manque, et en hiver dans les crues de la Meuse, parce qu'on est obligé de fermer le canal de décharge des roues et des pompes d'épuisement qui est placé
à la hauteur des moyennes eaux de cette rivière.
L'airage s'établit facilement dans les tra-
tiquer à cause du peu d'inclinaison des bancs, et sur lesquels les ouvriers remontent en portant sur leur dos les prismes d'ardoise qui ont subi la première sous-division. Car ici tout ce taille au jour.' Si l'on compare le travail des ardoisières de Fumay avec celui de Rimogne , on verra que celles de Fumay présentent de l'avantage , et
que ces avantages tiennent, 10. à ce que l'on y a la facilité de s'étendre sur la direction des bancs , tandis qu'à Rirnogne on est obligé d'aller en profondeur, ce qui est d'autant plus onéreux que les bancs sont déjà plus inclinés dans ce dernier lieu ; 2°. à ce que le toit des ardoisières de Fumay étant beaucoup plus solide qu'à Rimogne , on peut y travailler par des excavations qui remontent du mur au toit, et même faire sauter par la poudre les bancs in-
termédiaires de grès, et craboter celui d'endessous de la même manière ; 3'. à ce que la proximité de la Meuse procure un débouché extrêmement facile à Fumay,, tandis que Ri-
mogne doit faire ses transports par terre. Pour la qualité des ardoises , chacune a son mérite