Journal des Mines (1813, volume 33)
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SUR LA DISTINCTION
canal soutenain destiné à abréger de plus de quatre lieues l'un des passages les plus)lifficiles du cours de la Marne. Les limites de cemassif calcaire que nous suivons depuis.Passy,'sont les seules qui soient ap-
parentes : on voit qu'elles sont tracées par le
cours des rivières de Seine et de Marne. Tous les les autres points du plateau sont, ou recouverts par les gypses ou leurs marnes , comme , par exemple, les dépôts de Belleville, Montmartre, la butte Saint-Ouen, la plaine Saint-Denis, etc. , ou parles dépôts d'alluvion : ces derniers constituent le sol des bois de Vincennes et de Boulogne , ainsi que la plaine de Longehamp§ et celle des Sablons; encore trouve-t-on, ainsi que Je dit M. Brongniart , dans son Mémoire précite , les couches calcaires à peu de Profondeur-dans la dernière de ces plaines, non loin de la porte Maillot. Après avoir ainsi tracé rapidement une partie des limites du massif calcaire auquel appartient l'escarpement de Passy, qui, de même que celui de Saint-Maur, en forme l'un des points les plus
appareils , et un les 'couches sont le plus en
évidence, je vais passer à l'objet principal de ce Mémoire, c'est-à-dire, à la description de ces couches en donnant le détail des caractères que cha-
cune d'elles présente, et la cotte de leur épaisseur. Je dois ,à la complaisance de M. Colliau d ,
habile architecte chargé de faire exécuter les fouilles des fondations du nouveau palais , les moyens d'avoir pu me livrer commodément à ce travail. Dans l'addition des différentes épaisseurs des couches, je prendrai pour point de départ le sol
DES COUCHES NATURELLES;
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de l'enclos des Dames-Sainte-Marie, au lieu. meule où le détail a été pris , et qui est élevé de 23n", 313m"'. au-dessus du pavé du pont d'Iena , 35,283m"1.au-dessus chi zéro de l'échelled'étiage dudit pont; par conséquent à 38"' ,o le- au-dessus dupointzéro de l'échelle du pontde la Tournelle. De?ail des ,Couches naturelles mises .4 découvert pou'r
établir les fondations du Palais du Roi de Rome, Chaillot. Epaisse tirs.
Terre végétale Marne blanche , tendre , se réduisant facilement en poussière. Marne moins blanche, plus compacte, divisée en deux ou trois feuillets. . . . . Sorte de tuf calca'ire tombant en poussière. Calcaire solide,, divisé naturellement en fragmens assez considérables, étant comme partagé en huit ou dix feuillets Calcaire grossier renfermant des rognons de quartz pseudomorphique , dit en crète de coq (Elle a quelquefois jusqu'à. 4o centimètr, d'épaisseur.) Marne tendre, blanche, faisant pâte avec Peau, se divisant par le choc en petits fragmens anguleux. La partie supérieure de ce banc étant un peu feuilletée Marne tendre , argileuse, jannâtre , fissile horizontalement , se réduisant facilement, cu poussière. Calcaire solide à grain fin , en fragmens anguleux de la grosseur du-poing , et.ren.fermant des. rognons siliceux aplatis. . . Io. Petits feuillets très-clins. I i. Marne blanche assez tendra avec des infiltrations brunâtres
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