Journal des Mines (1813, volume 33)
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SUR DIVERS
DE LÀ MINE DE cutvnr. 343 que les substances employées pour dissoudre et
CI-1.4.1,ITILL0NS
Echantillort de la variété résinite de Sibérie.
Cent parties de cette mine réduite en poudre , et chauffées au rouge pendant quelques instans , ont perdu 20 centièmes. La matière
avait, après cette opération , une couleur brune-
marron. Cent parties de la même substance, traitées par l'acide nitrique, ont laissé 39 parties-d'une poudre blanchâtre, qui a été reconnue pour de la silice.
Dans une autre opération faite sur une autre portion du même échantillon , elle n'a donné que 25 centièmes de silice. Cela annonce que cette substance est inégalement répandue dans la mine, et n'y existe qu'à l'état de mélange.
Lorsque cette mine a été calcinée, elle ne
s'est plus dissoute qu'incomplètement dans les acides ; ce qui paraît être dû à la combinaison d'une portion de l'oxyde de cuivre avec la silice. La dissolution nitrique de la mine de cuivre ayant été mêlée avec une solution de potasse caustique ajoutée en excès, a fourni un précipité bleu qui est devenu brun, par l'ébullition. Après avoir filtré la liqueur, on a saturé par l'acide nitrique l'excès d'alcali qu'elle conte-
unit, et on l'a fait bouillir pour en chasser
l'acide carbonique. ' Pour savoir maintenant s'il n'y a point d'acide phosphorique dans cette liqueur, on y a mêlé de l'eau de chaux jusqu'à excès ; mais if ne s'y est fôrmé , même au bout de quelques heures, que quelques flocons blancs qui ne nous ont paru qu'une combinaison de silice et de chaux ; seule,
Inent la liqueur a pris une couleur jaune d'or. On n'a pu retrouver dans la liqueur ci-dessus
,
précipiter la mine , et nulle -autre chose , il y a cependant une couleur jaune qui est sans doute une substance huileuse, 'que contient la potasse préparée à l'alcool. .La mine une fois calcinée ne se dissout plus en entier dans aucun acide, ainsi que nous l'avons dit plus haut , elle laisse constamment une poudre noire qu'on prendrait volontiers pour de l'oxyde de fer, , mais qui n'est véritablement qu'une combinaison d'oxyde d.e cuivre et de silice; car cette même poudre, insoluble dans les acides, traitée dans la potasse à l'aide de la chaleur rouge, se dissout ensuite complètement par ces agens , et la liqueur a une couleur bleue.
Il paraît donc que la chaleur, en décomposant l'hydrate de cuivre, resserre encore le noeud de la combinaison entre l'oxyde de cuivre
et la silice. , puisque cette combinaison n'est presque pas attaquée par les acides.
Pour s'assurer encore une fois s'il n'y avait point d'acide phosphorique dans la mine de cuivre dont il est question. , on en a fait dissoudre une certaine quantité dans l'acide ni:trique ; on a fait évaporer à Siccité pour en séparer la silice, s'il en avait pu rester en dis-
solution. Après avoir redissous le sel dans l'eau, on y a mis de l'ammoniaque- qui n'a occasionné aucun précipité ; on y a ensuite mis de l'eau de
chaux, qui n'y a pas produit plus de change-
ment que l'ammoniaque. Ce mélange de nitrate de cuivre , d'ammoiliaque et de chaux, ayant été soumis à la chaleur, a produit un précipité brun qui augurer).Y4