Journal des Mines (1813, volume 33)
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su-n. LES MÉTAUX DE LA POTASSE
fusil. Ce canon est 'recourbé de manière pie sa partie horizontale traverse le fourneau. Cette
partie, qui renferme les tournures de fer, est garnie en dehors d'un lut réfractaire, et'immédiatement à sa sortie ascendante du fourneau, du côté de la culasse du canon, celui-ci a été rétréci à la forge , de manière à. être réduit à un trou d'une ligne de diamètre ; au-dessus de cet étranglement, le canon conserve son diamètre ; la lumière a été enclouée hérmétiquement ; et la vis ordinaire qui .ferme la culasse, après avoir été une fois ouverte', à l'étau , con-
serve la ficulté de se tourner facilement , et elle joint assez bien lorsqu'elle est serrée à fond pour fermer tout accès à l'air, et faire fonction de, robinet.
L'auteur emploie un fourneau à vent de forme elliptique, auquel il reconnaît l'avantage
de concentrer plus égaiement la chaleur sur
toute la partie du canon qui doit lui être exposée. Au côté par où le gaz doit sortir, il adapte au canon un tube de sûreté , dont l'extrémité .plonge dans une cuvette au mercure. Il commence par chauffer à. blanc la partie du
canon qui traverse le fourneau , et la chaleur communiquée fait rougir ce canon , jusqu'à quelques lignes an-des.sus de l'étranglement.. A cette époque de l'opération on enlève la vis de la culasse, et on laisse tomber dans le canon un petit cylindre de potasse caustique; On referme
promptement. La potasse arrive à l'étranglement.; elle -y trouve le canon rouge, elle se fond
çt passe en gouttes par la petite ouverture,
ET DE LA SOUDE.
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jusqu'aux tournures de fer, Où\ elle se présente
à l'état de vapeur, et se décompose en potassium, dont les vapeurs se subliment en solide dans la partie extérieure du canon, qu'on maintient fraîche pendant l'opération. Il se dégage dés gaz , dont on parlera tout à l'heure , et la
cessation de ce dégagement est l'indice le plus certain que la potasse est toute décomposée ; on. introduit alors -une seconde dose d'ïdkali , on referme, on observe le dégagement du gaz, etc., jusqu'à ce que ce dégagement cesse, lors même qu'on introduit de la nouvelle potasse ; l'opération est alors terminée.' Si le canon ne s'est pas fondu, et. cet acci'dent n'arrive guère lorsqu'on a pris les précautions convenables , on laisse refroidi'r l'appareil après avoir fermé d'un bouchon l'ouverture du. Côté du tube de sûreté. On scie ensuite en plu.
sieursendroits la portion du tube qui sort du fourneau du neme Côté, et ou détache le p0lassium, qu'en trouve adhérent à la surface intérieure; il. a la consistance du beurre, et on. l'enlève aisément avec une larde de canif. Si par malheur le canon s'était fondu , alors
peur ne pas perdre le fruit d'une opération
faite à moitié , il faudrait fermer la portion ouverte avec du lut gras , et laisser refroidir ; puis Scier, etc. , comme on vient de l'indiquer. On peut conserver le potassium dans l'huile (l'olive aussi bien que dans le naphte. Au bout de quelques heures il se recouvre d'une croûte blanche opaque , qui n'est autre chose que da
savon pur. Le potassium s'empare d'une por-