Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1813, volume 33)

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_SUR LES MITAUX DE LA POTASSE

lion de l'oxygène de l'huile ; il redevient potasse 'caustique , et celle-ci se combine avec l'huile en savon. Cette croûte conserve le mieux possible le potassium au - dessous d'elle , parce qu'elle est saturée d'oxygène. En l'enlevant par le frottement léger d'un linge, .on trouve le potassium pur an-dessous. Il conserve dans l'huile une couleur semblable à celle de l'argent mat, et quelquefois il a encore plus d'éclat ; il présente dans sa coupure fraîche le lustre' et la couleur du plomb. On peut , avec les doigts , ou avec des instrumens appropriés, lui donner la forme qu'on veut ; il est plus mou que la cire. L'auteur a trouvé la pesanteur spécifique du potassium, de 0,874, l'eau étant 1000. Lorsqu'on en jette un morceau sur l'eau dans un verre plein de ce liquide, on le voit bientôt s'allumer, avec une flamme purpurine , et cheminer lentement sur là surface. A mesure que le potassium brûle , la potasse se régénère , et se forme en masse sphérique de couleur obscure; elle disparaît à la lin , avec explosion sensible.. On ne trouve ensuite dans cette eau, .

soigneusement analysée, aucune autre substance que de la potasse très-pure. Le potassium se combine très-facilement avec

le phosphoreet avec le soufre. Cette combinaison est intime, car elle est accompagnée grand eTand décxbbacrement de calorique et de lumière. se combine aussi avec plusieurs métaux; -

ET DE LA SOUDE.

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et notamment avec le fer et le mercure; on Ob-

tient son alliage avec ce dernier, en mettant

simplement les deux métaux en contact. On voit

le potassium se mettre en rotation rapide sur la surface du mercure, et disparaître finalement après s'être combiné avec lui. Si le mercure domine, l'alliage. demeure liquide ; dans le cas contraire , il prend une consistance solide.

On n'obtient l'alliage du fer avec le potassium , qu'en chauffant fortement les deux substances réunies. On trouve cet alliage tout formé dans certaines parties du canon de fusil qui ont reçu et sublimé le potassium ; alors le fer a acquis le brillant de l'argent. Le potassium brûle vivement dans le gaz oxygène , à la température atmosphérique, et il se transforme ainsi en potasse. On Obtient le même effet dans le gaz acide nitreux, comme aussi dans le gaz acide rnuriatique oxygéné. Il. brûle de même clans le gaz nitreux et clans le gaz oxyde d'azote, et absorbe

tout,l'ox.ygène de ce gaz, en les réduisant à leur base d'azote. Il décompose de même les ,,az acide sulfureux et acide carbonique. b On.avait cru que la combustion du potassium sur l'eau était l'effet de la décomposition de ce liquide:,: dont le.potassizzm aurait saisi l'oxy-

gène ; l'auteur démontre que cette opinion

n'est pas fbndée , :en forçant le potassium par un artifice particulier, à demeurer , non à la surface , mais dans rintérieur du liquide. Oit n'aperçoit plus de combusiion , mais un simple