Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1813, volume 33)

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dégagement de gaz hydrogène , accompae,mé' de la régénération de la potasse. Et voici, selon lui, ce qui se passe dans les deux cas. Quand le potassium flotte sur l'eau , sa température s'élève beaucoup, arrive au terme Où il ,peut décomposer l'air atmosphérique ; et de là vient sa combustion rapide. Cette Chaleur se

dégage même dans l'eau , que l'immersion d'un fragment de .potassium rechauffe. jusqu'à 6o0., centigrades lorsqu'elle est en petite quantité ; or, à cette température, lepotassium peut décomposer l'eau sans le concours de l'air atmosphéligue; et c'est ce qui a lieu dans le second cas. On obtient alors. le gaz hydrogène ordinaire,

et une petite quantité d'un autre gaz dont on

va parler tout à l'heure. La potasse se régénère;

et le tout se passe sans dégagement de lu-

mière. L'auteur a cherché, par un appareil ingénieu-

sement imaginé, à décider la question qui se Présenta dès qu'on ent connaissance des premières expériences de M. Davy, celle de l'existence préalable de l'hydrogène dans la potasse,

qui aurait été à l'état d'hydrure. Il prit un

tube de verre , d'un pied de long , et large de deux pouces et demi, fermé en haut par un robinet à entonnoir, au moyen duquel on pouvait faire tomber goutte à goutte de l'eau sur une petite capsule de fer, portée par un fil du même métal, qui permettait de la fiiire monter à toute hauteur dans le tube. Après avoir mis dans la capsule un morceau de potassium bien pur, il plaça le tube ( ouvert par le bas ) en façon de récipient sur une cuve à mercure ; ce

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ni

ET ,DE LA SOUDE.

SUR LES AdTAUX DE LA POTASSE

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.dernier métal le remplissant d'abord tout entier, sauf la place de la capsule, qui occupait

le haut. On fit alors tomber l'eau goutte à

gouttesur le potassium; et on observa à chaque chute une vive effervescence, et un dégagement de gaz qui faisait descendre peu à peu le mer-

cure , jusqu'à ce qu'il fila totalement déplacé. On trouva alors le tube rempli de deux gaz, savoir

le gaz hydrogène pur, et celui que

l'auteur a nommé gaz hydrogéne potassié. potassium était converti en potasse très-pure, et on apercevait contre les parois du tube une légère vapeur aqueuse condensée en quelques endroits. Or, après avoir tenu un compte .exact du gaz hydrogène recueilli, de l'eau employée, de l'augmentation de poids du potassium transformé en potasse, comme aussi de l'eau à l'état de rosée, et de celle que la potasse régénérée pouvait avoir absorbée , l'auteur :trouva que l'ensemble deS prOduità tortes-pondait aussi exactement qu'il était possible .de le désirer, à la quantité d'eau employée dans l'expérience. Il en a Conclu que la décomposition de Cette eau était la source unique du gaz hydrogène développé.

L'auteur prépare le sodium de la même ma-

nière , en substituant la soude à la potasse. Il

Je caractérise comme suit son éclat métallique est plus vif; sa, couleur se rapproche plus de celle dé l'étain, a été récemment coupé ; il est moins combustible que le potassium. ; jeté sur l'eau, il tournoie rapidement,

et se réchauffe ,beancoup sans s'enflammer ; il dégage une fois plus de gaz hydrogène que le