Journal des Mines (1813, volume 33)
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EN FRANCE.
DEcOLIVERTE DE 446 avoisinent; elle est composée de mica, de feld-
'447 certain nombre de tranchées conduites à ciel. ouvert dans différens sens; dans une partie de la montagne au nord, toutes les tranchées se trouvent déformées par des attérissemen , et par la formation d'une légère couche de terre végétale ; elles sont entièrement couvertes de pelouse ou de bruyères : au contraire, dans la partie qui est plus méridionale , les tranchées sont mieux conservées, moins recouvertes, et laissent paraître davantage les traces des déblais et des travaux; d'où l'on peut conclure.
spath et de .,quartz; sa couleur qui, en général , est grise, varie comme les proportions de chacune de ces substances ; le. quartz ' y donaine quelquefois ; d'autres fois c'est le mica alors elle prend l'aspect d'un gneiss: cette dernière su bstance y est surtout en quantité très-variable. J'ai observé des morceaux de cette roche , où elle sem bl'ait s'être dépouillée entièrement de feldspath et de quartz, et pas-
ser à l'état de ..lépidolithe ( en supposant, avec quelques minéralogistes que cette substance ne soit qu'une manière d'être du. mica). On rencontre dans les montagnes de Blon ,
dans le voisinage du gisement d'étain
que ces deux exploitations , qui sont cependant contiguës , appartiennent à des époques diffé-
rentes, et qui sembleraient devoir s'être suc-
cédées à de longs intervalles. Oneemarque que
, des
le mode d'exploitation suivi au jour dans ces deux mines très-distinctes , est le même ; elles offrent un grand nombre dé tranchées qui se croisent dans différens sens; les unes perpendiculaires à la direction des filons , paraissent
roches amphiboliques; près du Moulin du Repaire on trouve dans les bancs d'un granit décomposé des échantillons de pierre oliaire. On observe aussi , près des bords de la Glayeule, du côté de Corrigé, des granits qui-renferment de très-beaux cristaux de feldspath faciles à isoler, et très-remarquables par leur volume et
avoir été destinées à les reconnaître, et d'autres ales suivre après qu'ils ont été reconnus ; c'est cette disposition des travaux qui adonné lieu à. la fable de la ville détruite, par la ressemblance que ces tranchées ont avec les rues d'une ville, et les déblais avec ses ruines. Suivant la tradition populaire qui s'est perpétuée depuis une
par leur netteté. L'emplacement qu'occupent les filons d'étain , reconnus dans les montagnes de Blon
était jadis couvert et environné de vastes forêts de châtaigniers, qui ont été en partie détruites au premier abord on est frappé de l'apparence de bouleversement que l'ensemble de ce terrain présente. En partant de la riVe gauche de la Glayeule , petite rivière peu distante du village de Vaury,, et en se dirigeant vers la croupe orientale des montagnes de Blon , on rencontre d'abord au milieu des bruyères arides qui.
en recouvrent presque toutes- les pentes, un
longue suite d'années parmi les habitans de
cette contrée, ces travaux sont les. ruines et les traces des rues d'une ville considérable, en patois limousin, Villa Delper ou Dulper,, que .
"on traduit en Fille des Pierres ou Ville Perdue : au milieu de chacune desAeux exploita-
tions dont je viens de parler, qui s'étendent autour de la base, et à mi-côte de la montagne