Journal des Mines (1813, volume 34)
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RECHERCHES EXPRIMENtALES
s'y appliquent- bien exactement. Il n'entre pas d'air dans l'intérieur surtout si l'on a. pris soin de frotter de plombagine les bords du verre et toute la surface de l'obturateur. Celui ci fait fonction de soupape , lorsque ,
des fluides élastiques tendent à sortir du bocal.; il retombe de suite , et empêche la rentrée de l'air extérieur. Lorsqu'on met un c.le ces vases
à l'étuve, on le place sur un carreau de terre
cuite , et on charge l'obturateur d'un autre carreau , pour qu'il demeure mieux fermé.
L'intérieur du bocal prend une couleur
jaune-noirâtre ; et pendant la carbonis .tion il sort de l'étuve une forte odeur de suie et d'acide pyroligneux. Cette odeur est insupportable dans les commenceinens de l'opération. cc II y a donc, dit l'auteur, décomposition-dans la carbonisation des bois, et formation d'acide pyroligneux. Ce fait est connu depuis longteins ; mais, dans quelques-unes de mes expériences, et surtout dans celles faites avec du sapin , à un feu très-modéré, j'ai eu un produit, qui, après l'examen le plus exact, m'a paru être du bitume. -»
Cette matière avait été condensée contre l'obturateur , d'où elle était redescendue en gouttes contre les parois du bocal. Elle était de couleur jaune foncé, dure et uassante ; -insoluble à l'eau et à l'alcool bouillans , mais bien dans l'éther sulfurique, quoiqu'avec lenteur. Six e4pèces de bois ont donné des résultats -
si uniformes, que l'auteur en a été lui-même
SUR LE BOIS ET LE CHARBON.
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surpris. La dose de chacun était de I. o
Ils furent mis dans la même étuve dans les bocaux-décrits. La chaleur fut ménagée avec soin. L'opération dura -quatre-vingt- seize heures ; on la termina lorsqu'on trouva que le poids
des bocaux ( qu'on pesait de teins en tems) n'éprouvait plus de diminution.. Voici les résultats de ces expériences. Penpl;er. 43,57 parties.
Tilleul.. 43,59 Cent f artis, en poids, de bois sec, ont donné en charbon sec. .
S
Sapin.. .44, 8
Erable. . 42,23 Ortue. . 43.27 Chêne. . 43,00
Le terme moyen des six expériences donne 43,33 parties de cbaebon pour ioo parties de bois sec; et, ainsi que le remarque l'auteur, la grande- uniformité des résultats , comme aliquotes du poids absolu , montre qu'aucune des circonstances qui donnent dés cart-_ctèresdilfé-
rens aux bois n'influe sensiblement sir les
quantités de charbon que donne chacun d'eux, ét que la substance solide est identique dans tous , ou au moins composée de ,substances identiques. Mais, le bois sec est il du charbon ? L'auteur se fait cette question, et cherche à la .1-ésoudre par l'expérience.
Il réduit du charbon de chêne , bien fait
en morceaux gros comme des petits, pois ; il les fait bouillir dans une quantité assez considérable d'eau de Seine bien filtrée. Le charbon va au fond du raide et y demeure. On le pèse dans l'eau , à 60°F. (15 cen dg.); son poids est de 2,44 grammes'. On le dessèche eusuite à H4