Journal des Mines (1813, volume 34)
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RECHERCHES EXPRrNIENTALES
l'étuve, à la température de 2650F. (129 ::'7cent.);. 'on le pèse encore chaud ; ii pèse 6,70 grammes;
par 'conséquent sa pesanteur spécifique est 157273, l'eau étant i00000. Or on a vu pré-. cédemment que la. pesanteur spécifique des
parties solides du chêne sec était 153440. Ces quantités sont assez rapprochées. Mais il s'en faut bien que lé bois sec ne soit que du charbon. Au contraire , on a vu toutà-l'heure que ioo parties de bois se réduisaient -à 43,33 de charbon sec. Ce n'est pas l'eau seule qui fait cette différence. cc 11 paraît dit l'auteur, que la charpente d'une plante , qui peut bien n'être que clu charbon pur , est toujours garnie d'une substance analogue à la-chair qui recouvre les os
d'un animal. Cette chair végétale n'est pas disposée en masses séparées et considérables, car la plante n'étant pas appelée à exercer une faculté locomotive, n'a besoin ni d'articulations
dans son squelette , ni de muscles capables
d'exercer une grande force. C'est probablement
parce que le squelette et la chair des plantes sont intimement mêlés ensemble, qu'on ne les distingue point l'un de l'autre. » » Je regarde le bois sec, comme le squelette de la plante , plus sa chair parfaitement desséchée et encore adhérente aux os. Il y a donc dans leo parties de bois sec » Charbon Chair végétale sèche.
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43,33 56,67 300,00
Les belles analyses de MM. G-ay-Lussac
SUR LE Bois ET LE CHARBON.
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et Thénard nous ont fait voir que le bois sec est composé de carbone, d'hydrogène et d'oxygène , et que, dans le hêtre et le chêne, ces. trois éléme us existent à peu près dans les mêmes
proportions ; et qu'en 'particulier ces deux derniers principes s'y trouvent dans la proportion. qui forme l'eau ; d'où ils ont conclu qu'il n'y avait dans ces bois, d'autre substance .comb ustible..que le carbone. Nous .verrons dans là. suite comment les résultats de ces recherches ingénieuses s'accordent avec ceux de mes expériences. » Ici l'auteur examine combien de charbon il serait possible de retirer de différentes espèces de bois dans différens états de sécheresse , suivant une méthode analogue à celle qui vient d'être indiquée. On a vu précédemment, que leo parties de chêne sec, pris en été , contiennent encore neuf parties d'eau. Il n'y en a donc 91 de bois réel. Il faut donc diminuer, dans le rapport de loo à 91, le chai bon fourni par ioo parties de bois sec ; c'est-à-dire, le réduire de 43 à 39,13 pour 100. Et en hiver, où le bois contient en-. core plus d'eau , la réduction est de 43 à 35,84 parties de charbon 'pour 3.00 de bois en apparence très-sec. - Mais on a vu aussi antérieurement, que leo
parties de chêne ordinaire, à brûler, ne con-
tenaient que 76 parties de bois réel. Cette proportion diminue encore celle du charbon , et la réduit à 32,68 pour roc) de bois. Enfin, si on prend ce bois en pleine végéta-. tion, il ne donnera que 26,9 parties de charbon
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