Journal des Mines (1813, volume 34)
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SUR LE BOIS ET LE CHARDON.
RMCHERCIIES EXPIIIMENTALES
pour loo de bois. Tous ces résultats ne supposent pas qu'on tienne aucun compte de la
quantité de combustible à brûler pour obtenir ces diverses carbonisations. Elle dépend de la construction du foyer, de la conduite du feu, et d'antres circonstances. Il est probable que c'est en faisant entrer cet élément en-ligne de compte, que M. Proust a trouvé 19 à' 20 parties seulement de charbon, pour leo parties de chene.
MM. Gay:Lussac et Thénard ont trouvé de 52 à 53 parties de carbone dans too parties de bois sec. L'auteur n'y a trouvé que 43 parties
de charbon. Il explique ensuite cette diffirence.
VII. Des quantités relatives de chaleur qui sont dévelypées dans la combustion des diverses espèces de bois.
L'auteur a employé à cette recherche, dont l'utilité et les applications sont bien évidentes, sort ingénieux et simple calorimètre qu'il a
décrit dans un Mémoire présenté à l'Ins-
titut le 24 février 1812. Il commence par assigner les causes d'inexactitude qui ont dû influer sur les résultats obtenus jusqu'à présent ; telles quel'imperfection des appareils ; la précaution omise de déterminer préalable_-__ ment le degré de dessiccation du bois ; la perte d'une partie de la chaleur, dissipée avec la filmée et les autres produits de la combustion, etc. Voici les précautions qu'il a prises:
il a choisi ses bois , déjà très-secs , dans le magasin d'un menuisier; et, après les avoir fait débiter en planchettes, de six pouces de long sur six lignes d'épaisseur, il en, a fait détacher, au rabot , des copeaux ou rubans d'environ -Ï'; de ligne d'épaisseur sur six lignes de largeur, et six pouces de longueur. Après avoir fait sécher à fond ces rnhatrtà, on les brûlait ,, un à un, sous l'ouverture du calorimètre , en ayant soin de les tenir , par le moyen d'urne petite pince de manière à les faire brûler avec une belle flamme et sans fumée , odeur, ni résidu de cendres appréciable,.
On remplissait le calorimètre d'eau , plus froide d'environ 5° F. que la température de l'appartement où se faisaient les expériences ; l'instrument étant placé sur son support, élevé de dix4ruit pouces au-dessus de la table sur laquelle il repose.
L'extrémité 'inférieure du conduit, qui serpente dans l'intérieur, se projette d'environ.. quatre pouces au-dessous du plan 'inférieur ; de manière qu'on peut aisément introduire dans l'ouverture la pointe de la flamme du
petit ruban que l'on brûle , en se tenant accoudé sur la table , de manière à pouvoir diriger la combustion avec régularité et
sûreté. _Auprès du calorimètre est une petite lampe à laquelle on allume. successivement les ra-
bans ,, sans 'perte de tems sensible de l'un à l'autre. "Con les a tous pesés bien exactement d'avance.; on pèse (le même les petits