Journal des Mines (1813, volume 34)
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SUR LE BOIS ET LE CHARBON.
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contenait encore, à l'état de sécheresse dans lequel il à été brûlé, 6,977 pour 100 d'eau,
qui s'est dissipée lorsqu'on l'a mise à l'étuve.
Par conséquent une liv. de ce bois ne contenait que 0,91)23 liv. de bois sec; et, si cette aliquote de l'unité a chauffe 4o liv. d'eau, l'unité entière, ou une livre de bois parfaitement sec ferait bouillir 43 liv. d'eau. C'est le rapport que l'au-
teur adopte pour expression moyenne de la quantité de chaleur qui se développe dans la combu don d'une livre de bois parfaitemen t sec.
L'auteur discute ensuite l'opinion des chimistes qui attribuent toute la chaleur qui se manifeste dans la combustion des bois au charbon consumé , sans admettre le concours de l'hydrogène. Voici comment il raisonne:
On a vu qu'une livre de tilleul bien sec ne
contient que 0,4359 de charbon. D'après les expériences de Cravvford , dont les résultats sont confirmés par ceux de l'auteur, une liv. de charbon amènerait à l'ébullitiorr57,6o8 liv. d'eau ; ainsi les 0,4359 de liv. de charbon que renferme la livre de tilleul, pourraient faire bouillir que 25,111 d'eau. Or l'expérience en a donné 43,141 , par conséquent ,un antre combustible a concouru avec le charbon ; ce ne peut être que l'hydrogène. Cependant il faut tenir compte , non-seulement du charbon brute dans l'expérience, mais du carbone qui devait entrer dans la composition de l'acide pyroligneux, lequel , n'ayant pas paru en résultat, a été brûlé avec tout le reste.
D'aprs MM. Gay-Lussac et Thenard, une
livre de bois sec contient 0,52 liv. de carbone. En suivant l'évaluation de Cravvford on trouve Fotwize 34, 11°. 200.