Journal des Mines (1813, volume 34)
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D'UNE NOUV.VAnd,T: DÈ CHAUX CARD., etc. 169
la chaux carbonatée sous cette forme, la nonelle variété qui en proviendra, pourra prendre le nom de ternaire, dont je me servirai en attendant pour désigner, dans le cours de ce
la loi de décroissement dont ils dépendent savoir é. Enfin , la division mécanique , trèsfacile à opérer dans le sens incliqu4. par les stries., serait venue à l'appui de ces deux ré-
M,Mioire
sultats.
chaux carbonatée (fig. . 2 ) , rapportée au noyau 3 eDB (fig. 1), aura pour signe représentatif x g Nous venons de voir que les faces (j. 2)
dences que j'ai déterminées par le calcul. Elles se rapportent assez bien aux mesures 'prises à du goniomètre , pourvu que l'on sache m'est permis de m'exprimer ainsi, adapter, la manière de se servir de cet instrument .,,à la nature des circonstances qui eu rendent l'ufsage plus ou moins difficile dans le cas présert (*). Les cristallographes savent fort bien que les mêmes cristaux , qui ne se prêtent point à
, le nouveau dodécaèdre qui la représente. Enfin , notre nouvelle variété de
ont pu être déterminées avec tonte la rigueur géométrique , indépendamment des mesures mécaniques. Nous observerons à présent que kt mente chose pourrait encore avoir lieu à l'égard des autres faces (si elles n'étaient pas connues ) , qui concourent à compléter la forme cristalline que nous décrivons; et qu'en consérence cette forme serait elle-même determini; hle à priori., à l'aide des seules considérations theori:;nes. En effet , quant aux six faces
oUiques g, on aurait remarqué an premier
abord, en concevant ces faces prolongées jusqu'à leur rencontre , qu'elles forment un rhombdide be&ucOup plus obtus que ne l'est celui qui
sert,de novan. Cette seule remarque , jointe à l'observation des stries très-,sensibles, existant sur les mêmes faces, et parallèles à leurs respectifs apothèmes, aurait suffi pour faire connaître la loi de décroissement B , d'où elles dérivent. Pour ce qi regarde les pans c-, leur position verticale à M. place des six angles latéraux- du rhimibo'id.e qui résulterait du prolongement convenable des faces g, aurait donné
Je passe à l'indication des non velles inci-
des mesures mécaniques assez précises pour sei.vir de base à la détermination à posteriori d'une face donnée , suffisent souvent pour cn offrir de propres à confirmer la détermination à priori de la même face. (*) Pour mesurer , -par exemple , l'inclinaison de la face A
(fg. z ) sur g, il faut appliquer l'alidade. correspondante à. la iace g, de manière à ce qu'elle repose sur la portion de
cette face qui répond à son apothème , auquel cas elle laissera -un jour très-sensible vers l'arête de jonction des deux faces. Si l'on avait von ii faire d isparailre ce jour, comme cela se fait ordinairement, on aurait ()Menu un angl.- beaucoup trop fort , au lieu q ne Pang le donné Ou ta première mesure s'accorde assez bien avec l'angle déduit du calcul. Les faces g résultant de la loi B, le bombernent qu'elles présentent communément, doit les faire inc! nec de l'apothème vers les arêtes respectives de jonction aVec les faces A correspondantes ; et en conséquence la manièrc indiquée de se servir du gonianètre , dans ce cas spécial, est dictée par la nature de -la chose elle-même.