Journal des Mines (1813, volume 34)
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ORGUES GÉOLOGIQUES
qu'ils appellent puits naturels, .et qui ont
beaucoup de rapports avec celles dont on vient
de parler. Ils en ont notamment remarqué ( page 87) dans les carrières des communes de Houille et Carrières Saint-Denis, au nord inieSt de, Paris, cc tini sont assez exactement cylindriques, percent toutes les couches calcaires, et sont exactement remplies d'argile ferrugi» neuse , et de silex roulés et-brisés. »
Ces "géologues ont encore retrouvé de ces puits' ( page 94) dans une carrière située à la droite de la route de Paris à Triol. » Ils sont » verticaux, à parois assez unies , et comme usées par le frottement d'un torrent ; ils ont
sont environ cinq décimètres de diamètre cc remplis d'une argile sablonneuse et ferrugi-
rieuse , et de cailloux roulés.
» Ces puits , ajoutent les auteurs , sont d'ail leurs assez communs dans le calcaire marin c, dès environs de Paris. Il y a inême peu de carrières qui n'en présentent ; ils ne sont pas toujours verticaux. Nous en connaissons un dans les Carrières de Sévi-es, qui ressemble à )) long-canal oblique , à parois unies , mais
sillonnéestar un courant il est rempli de sable quartzeux: Il -y en a un assez grand nombre dans les carrières dites du Loup
s) dans la plaine de Nanterre ; et tous sont rem» plis d'un mélange de cailloux siliceux et calcaires dans un sable argilo-ferrugineux. .MM. Cuvier et Bronp-_,niart ne s'expliquent pas sur l'Origine de ces puits : ils disent seulement c, que la cause inconnue qui les a formés ,
» adfi agir pendant un certain tems pour unir » leurs parois comme elles le sont. ),
DE LA COLLINE DE SAINT-PIERRE.
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M. Eosc a aussi observé de ces puits dans ,les anciennes carrières de Visseg,nicourt , à quatre
.kilomètres de Prémontré , sur la lisière de la forêt de Saint-Gobain ( Aisne ). Ils traversent un banc de calcaire coquillier marin : ils sont, ou verticaux , ou légèrement inclinés; leur diamètre atteint quelquefois un mètre , ou même douze centimètres de long ; leurs parois sont lisses ; enfin , ils sont remplis d'une terre argi-
leuse semblable à celle qui est au dessus du banc calcaire (1).
M. Omalius d'Hallo-y a remarqué c< dans les terrains calcaires des provinces Illyriennes , surtout dans les environs de Trieste et de Fiume , une grande quantité d'enfoncemens , souvent très-considérables, en forme ), d'entonnoirs, ou de cônes renversés. Ces caD) vités laissent teujoui:s échapper les eaux qui s'y rendent de la surface, de sorte que quand elles ne sont pas enfoncées, et que leur fond n'est pas trop resserré, on en profite pour y établir un peu de culture , et l'on y voit souvent -quelques oliviers qui trouvent dans ces creux, un abri convenable. » M. Omalius sans annoncer positivement son opinion sur l'origine de ces entonnoirs , observe qu'on ne peut pas les attribuer à un affaissement local du sol, car les couches clans lesquelles ils sont creusés ne présentent aucun dérangement particulier et conservent la même dis p ositi on que toute la masse- du terrain environnant ; mais
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(i) Ou trouve près de ce banc, des dépûts- sablonneux qui contiennfflt beaucoup de coquilles marines analogues à celles de Grignon, et d'une belle conservation.