Journal des Mines (1813, volume 34)
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ORGIT ES GÉOLOGIQU ES , 'etc
puits semblables à ceux qui occupent le fond de la rivière. Elle dégrade, en outre , journellement l'escarpement' calcaire qu'elle franchit. D'où on est porté à conclure que la cascade était antrelifis beaucoup plus près du lac » inférieur, , et qu'elle s'est successivement rapprochée du lac supérieur. » D'après, cette série de faits , je serais porté à croire que les orgues géologiques des carrières de Maëstricht , décrites par M. Mathieu , les
tuyaux que j'ai remarqués sur les bords de fOise , et les puits naturels des carrières des environs de Paris et de Vissegnicourt obser-
vés par MM. Cuvier, Brongniart et Bose, sont dus à des infiltrations anciennes des eaux , lorsque les rivières ,qui avoisinent ces lieux, passant à une plus grande hauteur, cherchaient
à se faire jour , soit à travers des bancs de sable calcaire coquillier faciles à creuser,
peut-être même à dissoudre, et dont les parties inférieures, se trouvant à découvert en descendant le cours des rivières , présentaient des issues pour l'écoulement des eaux. Les entonnoirs des terrains calcaires de l'Illyrie , observés par M. Omalius d'Halloy, , et les gouffres du lac de Circkniz , inc semblent avoir également une origine analogue à celle de ces tuyaux et puits naturels, origine qu'il serait intéressant de comparer avec celle des puits des cataractes dont M. Cordier explique si,bien la formation.
SUITE DES MÉMOIRES SUR, LA POUDRE A CANON; Par M. PROUST.
Extrait du septième- Mémoire (I). LA puissance des poudres dépendant de deux choses : 'du volume de gaz qu'elles dégagent, et de la rapidité avec laquelle ce dégagement-à lieu , il est évident que la véritable manière
d'estimer la qualité respective de plusieurs
poudres serait de les comparer entre elles sous ces deux rapports ; mais dans la pratique on suit une autre marche Pour faire cette estima-
tion, on se sert de l'éprouvette. M. Proust a pour objet principal dans ce Mémoire d'apprécier au juste les indications de cet instrument, et de prouver combien les résultats qu'il fournit peuvent être compliqués par des causes absolument étrangères au dosage de la poudre et à la nature de ses ingrédiens. Influence du volume du grain. Si l'on divise en trois grains inégaux le produit du mortier qui a essentiellement la rhème composition, (1) Voyez les extraits des six premiers Mémoires dans suiv., et 110. 19/ pag. 385.
le Journal des Mines , tom. 32 , n.. 190, pag. 267 e,t
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rolume 34, no. 201.
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