Journal des Mines (1813, volume 34)
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mihuoiREs
on trouvera à toutes les éprouvettes que le grain
fin a plus de force que le moyen, et celui-ci
plus que le gros ; on trouvera également que le poussier , quoique très .combustible , a cependant moins de force que la poudre grainée ; d'où il suit: i°. que l'augmentation de surface de la poudre, ou sa division, n'accroît sa force que jusqu'à un certain point ; 2.. que, quand on veut comparer la force de plusieurs poudres, il faut les .prendre toutes d'un grain égal. Ielizence du poussier. Napier a observé que, toutes choses égales d'ailleurs, une poudre mêlée de poussier etait plus forte qu'une autre qui n'en contenait point ; l'influence du poussier vient de ce qu'il favorise l'inflammation du grain. Dans les. épreuves, il faut done prendre des poudres également époussetées.
SUR LA POUDRE A CANON.
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leuence de l'atmosphère sur la portée de
l'éprouvette..Belidor , le marquis de Thiboutot , Saint-Auban , Letort , et beaucoup d'autres,
ont observé que les portées de l'éprouvette allaient en diminuant du matin vers la moitié
du jour. Belidor a de plus remarqué que le baromètre montait lorsque la portée diminuait : par conséquent il fut, autant. que possible* essayer les poudres à la même heure du jour, et à une pression barométrique égale.
Extrait du huitième Mémoire. Le battage que l'on fait subir à là poudre à. pour but de mélanger uniformément l'es corps qui la constituent, et de donner assez de consistance et de densité au grain pour qu'elle ré-
Ji/lzience des densités. La poudre la plus légère est la plus brillante:à l'éprouvette , parce qu'en présentant plus l&j surface elle est plus flammable-;- mais:elle à le grand :in con v émeut d'absorber promptemeht l'humidité, et de se
siste au transport, et qu'elle ne soit'pas trop hygrométrique. La durée de ce travail était an-
l'indicatien de l'éprouvette, dans cc cas, est
10. Sur ce que des poudres battues pendant deux heures , et des poudres qui l'ont été pen-
réduireffacilement en joussier par le transport :
donc extrêMement trompeuse. Si des poudres avec excès de charbon ont, dans certaines:circonstances, une portée plus forte à l'éprouvette que la poudre ordinairl faut attribuer cette différence à,l'excès de volume oCCaigionné par le charbon mais ces pOudres sont d'un mauvais service; car , outre qu'elles présentent les inconvénicns des poudres légères, elles ont encore celui de contenir un excès de charbon inutile à la détonation.
ciennement de vingt-quatre heures, maintenant
elle est réduite à. quatorze ; mais M. Proust
prétend, dans ce Mémoire, qu'elle pourrait l'être bien davantage ; il se fonde
dant vingt-une heures, brûlent avec la même rapidité, dégagent la même qtiantité de gaz, et ont absolument la même portée à l'éprouvette, ainsi que Pelletier et M. Riffault l'ont constaté par des expériences faites à Essone -
2°. Sur ce que ces poudres ont la même con-
sistance. Pelletier et M. Riffault ont observé qu'une poudre de trois heures avait un grain tout aussi consistant que celle qui avait demeuré
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