Journal des Mines (1813, volume 34)
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212MIiMoIREs, etc. plus long-tems sous les pilons. Des remises de poudre à six et à quatorze heures de battage, transportées d'Essone à Metz, et de Metz à Essone , se sont trouvées, à leur.retour , dans le même état de conservation 3°. Sur ce qu'elles ont la même densité, cela résulte évidemment des expériences de Pelletier et de M.Riffault sur leurs portées ; car, s'il est démontré qu'une poudre légère est. ,plus brillante à l'éprouvette qu'une plus dense , il est évident que, si la poudre de vingt-une heures
axait eu plus de densité que celle de deux heures, elle aurait eu une moindre portée. M. Proust termine son Mémoire en citant
des résultats d'expériences qui feraient croire,à. s'ils sont exacts , qu'un battage de quarante soixante minutes serait suffisant pour donner à la poudre toutes les qualités qu'elle est susceptible de recevoir de ce travail mécanique. (Extrait du Bull. des Sc.)
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RAPPORT .Fait à la Classe des Sciences physiques et math énzatiques de l' _institut imper al de Fiance, sur une nouvelle -Machine hydraulique , proposée par M. MAI.N.t\ ou R Y D.ccTor. LA, classe a déjà donné Son approbation .à plusieurs machines hydrauliques de M. Mannoury (.I). Celle dont nous avons à l'entretenir
en ce moment ne paraît pas moins digne de
l'intéresser. M. IVIannoury n'ayant point encore définitivement assigné de nom à sa machine, nous hasardons de proposer celui de Danaïde, parce que ce nom paraît le plus propre à donner une première idée de ce mécanisme, qui n'est autre, en effet, qu'une' cuve où l'eau est reçue conti-
nuellement par le haut, tandis qu'elle se vide d'autant par un trou percé à son fond ; mais la Dan aide de M. Mannoury est plus heureuse que les filles cl-u roi d'Argos , parce qu'elle est plus ingénieuse : il a imaginé d'imprimer à sa cuve un mouvement de rotation, pour arrêter, par la force centrifuge , la trop grande rapidité de l'écoulement. Si donc les secrets de M. Maunoury pénètrent jamais dans le Tartare, il aura la gloire d'avoir au moins allégé la peine (i) Voyez le Journal des Mines, t. 33, n°. 193, p. 65.
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