Journal des Mines (1813, volume 34)
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SUR LA RÉFLEXION DU CALORIQUE.
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236 SUR LA 'RÉFLEXION DU CALORIQUE.
la réflexion, est plus petite que la quantité p,
la température r de l'espace E. Cornme il en sera de ce corps de -même que du corps B ( deuxième. principe ) , ou aura toujours
que le même miroir 111 empêche de parvenir 'à
1V-+ g- p =N; et la température de H ne changera pas. Si le corps K est à une température T' différente de T; ce corps fera
alors. l'office. du corps C (troisième principe). Des points de l'espace e, qu'il occupera , il partira ou plus. de rayons, ou moins de rayons, qu'il, en partait auparavant, quand cet espace était libre ; ce qu'il reviendra à supposer qu'il
y aura des points de l'espace E , situés endeçà de la surface de 111, dont la température T' sera plus élevée ou plus basse que celle représentée par T. Donc , si on a T' T, on. aura.A/ + g - p> N, et le thermomètre H T, on montera ; au contraire, si on a 71' aura /V + g -p N, et le thermomètre descendra.
Mais dans le cas du matras S, rempli d'eau bouillante , on a T' > T; et dans le cas du matras S', plein de neige, on a T' T. Donc, conformément à l'observation, le thermomè-
tre H montera, si on fait usage du matras S, et il descendra aussitôt qu'on mettra le matras S' en expérience. Dans les deux cas, le thermomètre H reçoit
beaucoup plus de rayons des matras quand on oppose le miroir Mau miroir 111'; cependant, le matras St. étant moins chaud que l'espace E,
on ne sera pas surpris de voir H descendre
aussitôt qu'on placera 131 vis-à-vis de 131', et re-
monter à l'instant qu'on retirera. 131, si l'on fait attention que , dans cet état de choses., la quantité g de calorique que Menvoie à11.1' , par
l'autre miroir
.
En. ternaina.nt , nous ferons remarquer qu'il
est aisé de voir, d'après les détails dans lesquels nous venons d'entrer, que l'expérienceparaîtrait confirmer le résultat auquel la théorie semble conduire, quand on fait abstraction de
la température de l'espace E environnant , si l'on disposait au foyer du miroir Mun corps qui, étant moins chaud que le thermomètre if, serait cependant plus chaud que l'espace E. Ce thermomètre recevrait plus de rayons de calorique dans le cas du miroir 111 , et il en recevrait moins dès qu'on retirerait ce miroir; tan-
dis que le contraire a lieu dans l'expérience ordinaire, où l'on place le matras S', plein de neige , au foyer de M, parce que la tempéra- tare de ce matras est toujôurs plus basse que celle de l'espace environnant.