Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1813, volume 34)

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ANALYSE DE DEUX VAIldTES

qu'il l'aura terminé , il en publiera les résultats (1).

Observations sur la précipitation du cuivre, de sa dissolution par le fer et le zinc. On croit communément, que rien n'est plus facile que de déterminer la quant'. té du cuivre qui est en dissolution dans un acide , an moyen

du fer ou du zinc ; on est cependant à cet

égard dans une grande erreur : il arrive pres-

que toujours, -en effet, quand on ne prend. pas les précautions convenales , qu'il reste quelques parties de cuivre dans la liqueur, (t) Depuis l'impression de ce Mémoire dans les Annales

du Muséum d'Histoire naturelle, M. de Charpentier, ayant fait un voyage à Chessy , en a rapporé des cristaux de cuivre carbonaté , dont les uns sont entièrement verts , et les autres en partie verts et en partie bleus ; et il est visible que ces cristaux sont tels , qu'ils ont été produits immédiatement par la nature ; en sorte que leur couleur verte n'est 'point ici l'effet d'une altération, comme

cela a lieu dans certainS.cas. M. de Charpentier ayant donné à M. Haüy ces mêmes cristaux, ce célèbre minéralogiste a reconnu , d'après leur structure et leur forme, "que les molécules intégrantes des deux substances dont il s'agit ici étaient semblables ; ce qui, dans une des savantes leçons qu'il a faites cette année au Muséum d'Histoire naturelle, l'a conduit à annoncer la r union de ces deux,substances en une seule espèce. 11 a prouvé par divers exemples et par la tlé )rie des couleurs , que la différence entre celles que présentent les deux substances pouvait être attribuée à une cause accidentelle.

(Note des Rédacteurs.)

DE CARBONATE DE CUIVRE.'

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6ii,que du enivre à l'état d'oxyde se précipite, avec du fer ou du zinc. Il reste du cuivre en dissolution si le fer ou le zinc qu'on y a mis n'y séjourne pas assez long-teins ; au contraire , du cuivre à l'état

d'oxyde avec du fer ou du zinc se précipite si ces derniers métaux restent trop long-teins dans la liqueur , et si on n'a pas soin d'y entretenir un excès d'acide.

Sans donner ici l'explication des causes qui produisent ces effets , je vais simplement indiquer les moyens de les éviter. 10. L'acide sulfurique est préférable pour dissoudre l'oxyde de cuivre que l'on veut ensuite précipiter à l'état métallique à l'aide du

fer ou du zinc.

2°. Le zinc , surtout celui qui a été sublimé plusieurs ibis , vaut mieux -que le fer pour précipiter le cuivre. 30. La dissolution de cuivre doit être étendue d'eau , et contenir un excès d'acide sulfurique suffisant pour faire naître une légère effervescence.

4°. Il faut entretenir cet excès d'acide dans la liqueur , jusqu'à ce que tout le cuivre en. soit précipité.

50. Lorsqu'il n'y a plus de cuivre dans la liqueur, ce qu'on 'reconnaît facilement à sa décoloration et à sa saveur , il faut en retirer

le fer ou le zinc, et y laisser séjourner le cuivre en l'agitant de terris en teins, afin que les por-

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