Journal des Mines (1813, volume 34)
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DrseRipTION NEINRALOGIQT.J.L,
règlernens sur le fait de conformément aux dispol'exploitation des carrieres. C'est à cette'jusqu'à négligée sition malheureusement trop -accidens multipliés sont dus ces ce joui- , que dans l'exploitation qui arrivent annuellement de bouledes marnières , outré l'inconvénient ensuite perdus verser de vastes emplacemens , pour l'agriculture. des localités et la remise Après l'inspection l'exploitation des des instructions nécessaires , on par camarnières profondes se pratique, de galeries ouvertes vages à bouches au moyen des piliers laissur les pentes des collines , avec échiquier, ou en sés dans la masse et disposés souterraines. Ces deux' et galeries par puits pour modes d'exploitation sont trop connus description. que j'en donne ici une plus ampleobserver qu'il cependant devoir Mais je crois de marest essentiel d'astreindre les exploitans d'extractions' à nières , dans ces deux genres pour avoir toujours au moins deux ouvertures reculées communiquer avec les parties les plusissue aux de ménager une de l'atelier; afin, d'eboulenient malheureusement ouvriers en cas d'exploitation ; et dans ce genre trop fréquens la circulation de l'air dont la 2°. pour activersouvent telle , que les lumières stagnation est de marnières les cessent de brûler dans les puits moins profonds , soit que la marne décompose et absorbe son oxygène , l'air atmosplu:nique décomposition ne puisse être attrisoit que sa des olvriers et à la buée qu'a la respiration j'ai lien combustion des lumières , soit, Comme de le présumer , que ces différentes sent simultanément. .
causes agis-
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Il n'est pas hors de propos de rappeler ici ce que j'ai dit dans mes observations préliminaires sur les marnières de la Gaule et le la GrandeBretagne; l'exploitation s'y pratiquait suivant
les -mêmes modes que nous suivons -encore aujourd'hui ; et des atfaissemens spontattés , dans nos grandes plaines, nous découvrent de tems
en Lems des excavations de ce genre, pratiquées suivant toutes les règles de l'art, à une époque inconnue, et dont la tradition n'a même conservé aucun souvenir.
.Y. Manière d'employer la marne. La marne est employée, ou 'dans son état naou mélangée avec divers engrais. returel' viendrai plus bas sur cette dernière méthode, ne devant m'occuper ici que de l'emploi de la marne proprement dite. Il est difficile je dis plus , il est impossible de déterminer exactement la quantité de marne qu'on doit mettre dans chaque espèce de terre :
car cette quantité, comme il est facile de. le présumer, dépend de la nature du fond et de Celle de la marne. Ce n'est donc que par des
expériences et par des tâtounemens multipliés qu'on peut acquérir des données sûres et précises à cet égard. Dans chaque contrée le sol varié ; 'sa nature est un mélange de proportions très-différentes de chaux, de sable, et de substances végétales et animales : la marne ne varie pas moins ; chaque pays a la sienne; c'est par des essais, je le répète ,- qu'on peut Volume 34, n°. 202.