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Journal des Mines (1813, volume 34)

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STRATIFICATIONS

vers la considération des trop exclusivement eux-mêmes. On l'a ainsi plutôt

échantillons à la zoologie, qu'on associée à la botanique etvéritable point de vue, ne l'a considérée sous un branche très-imporc'est-à-dire , comme une tante des études géologiques. » coquillages fossiles avec » En comparant les en même leurs analogues vivans , on découvre difféet des , teins de grandes ressemblances certains cas, les carac, renees frappantes. Dans 3 mais tères du genre diffèrent essentiellement ils sont presque identiques pour l'ordinaire caraetères de l'espèce s'accordent tandis que les excepté lorsque la période de très,rarement , avoir été compara: ,Vexistence du fossile paraîtl'homme, qui forme à tivement récente. Quantn'a pas d'exemple bien on un genre à lui seul, constaté de ses débris, à l'état fossile. » l'analyse chimique » Le .naturaliste a appelé de conservaà son aide pour expliquer l'étatdans, les restes remarque iion parfaite qu'on organisés avec une délicatesse fossiles de corps très-prompteeXtrême , et, qui auraient dei êtrecessé de vivre. ment décomposéS lorsqu'ils ont monumens si ces On, a appris anssi commentl'ancien monde ont fragiles et si intéressans de été imprégnés ont été conservés. Quelques-Uns matière sid'autres de de sucs calcaires , enfin, de sulfures de fer ou

liceuse, d'autres de cuivre: »

, ne » Mai § ées. restes , quoique importans eux-mêmes

considérés en peuvent pas être beaucoup à nos connaissances comme ajoutant de la terre. formation et la structure sur la

AUX ENVIRONS DE LONDRES.

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Pour en tirer quelque instruction utile, il faut lier leur étude- avec celle des diverses

couches dans lesquelles on les trouve ensevelies (i). D' » L'examen ainsi dirigé nous a déjà appris les faits suivans, éminemment instructifs : que l'on trouve des fossiles exactement semblables dans des parties éloignées d'une même COUclic, non - seulement là où elle traverse cette île, mais là où 'elle reparaît sur la côte op2 posée. Ci) Ce système particulier de recherche avait été depuis long-tems recommandé par M. W. Smith, qui le premier a remarqué que certainsJossiles sont particuliers d certaines couches, et qu'ils s'y trouvent exclusivement ensevelis. Il

a aussi établi, le premier, la constance qui a lieu dans l'ordre de superposition et dans la continuité des couches de cette île. On verra, par la citation qui suit, que les mêmes observations se sont offertes à MM. Cuvier et Brongniart, tandis qu'ils examinaient la nature des couches des environs de Paris. cc Cette constance ( disentils ) dans l'ordre de superposition des couches les plus

minces , et sur une étendue de 12, myriamètres au moins est, selon nous, un des faits les plus remarquables que nous ayons constatés dans la suite de nos recherches. Il doit en résulter, pour les arts et pour la géologie, des conséquences d'autant plus -intéressantes qu'elles sont plus sûres. D, Le moyen que nous avons employé pour reconnaître, au milieu d'un si grand nombre de lits calcaires, un lit déjà observé dans un canton très-éloigné est pris de la nature des fossiles renfermés dans chaque couche. Ces fossiles sont toujours généralement les mêmes, dans les couches correspondantes , et présentent des différences d'espèces assez notables d'un système de couches à un autre système. C'est un signe de reconnaissance qui, jusqu'à présent ne nous a pas trompés. » (Jounzaldes Mines, tom. XXIII, 138,

pag. 436.)

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