Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1813, volume 34)

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STRATIPICATIONS

seur de douze à quinze pieds. Ces coquillages sont les mêmes qu'on a indiqués tout-à-l'heure mais on les trouve rarement entiers ; et, lorsqu'ils le sont, on ne peut guère les sortir tels de leur gangue , tant ils sont friables. Quelques-unes clé ces couches sont presque entièrede ment composées de fragmens ; et d'autres, coquillages réduite .à l'etat la matière de ces pulvérulent. Les petits cailloux sont presque tous de forme ovoïde; on en trouve beaucoup de veinés ; mais ils diffèrent de ceux de la couche supérieure, en ce qu'on les trouve rarement rompus ; en ce qu'ils offrent rarement de grosses masses branchues ; et parce qu'on n'y remarque aucune trace d'organisation. Il y. en a un grand. nombre qui passent à un état de décomposition, ce qui leur donne à quelques égards l'apparence d'avoir été soumis à l'action du feu. On trouve partout, entremêlés avec ces cailloux , des petits fragmens de coquillages. on en Au dessous de la couche dé cailloux de sable de dix pieds d'épaisseur rencontre une un banc de fauve-clair, sous lequel se trouve pieds, sable blanc, épais d'environ trente-cinq craie. et qui repose immédiatement sur laPiumstead, A environ un mille au sud-est, à on a fait une feuille dans laquelle on trouvait les fossiles beaucoup irietik conservés qu'àsi New-Charlton. Mais la couche est devenue mince à Mesure qu'en l'a exploitée, qu'elle a presque disparu. On trouve là non-seulement indiqués, tous les coquillages précédemment bien conservés du mais des échantillons assez

Catyphra

'.A.ITX ENVIRONS DE LONDRES.'

3o5 CaZyphrceatreachifbrazis (Lam.). TrOchus apertus (Brander. Il y a aussi des Arcoe glyeeme-

res , des Arcce natice°, et beaucoup de petits coquillages bien conservés. Tous ces fossiles paraissent avoir perdu la matière animale qui entrait dans leur composition; et, comme aucun suc consolidant ne lui a été substitué , ils sont extrêmement fragiles. Lorsqu'on les examine à la loupe, on voit que dans la plupart tillons il ne reste rien de leur surface des échanet que leur surface actuelle est touteprimitive; couverte de petites dépressions occasionnées par le contact des grains de sable, tandis que la coquille était ramollie. On fait surtout cette remarque dans les cyclades , où cet accident cache le caractère particulier de la charnière. Dans un. nombre de ces derniers, originaires de l'île de Wight, il parait que les dents latérales sont crénelées un peu comme celles de la mactra souda dans la couche de gravier. Mais l'état des cyclades de Plurnstead ne permet plus ces observations de détail. Les fossiles de cette couche sont évidemment les mêmes que MM. Lamarck et Defrance ont trouvés au-dessus de la craie à Grignon, Courtagnon , etc., et on vient de voir qu'ils existent aussi dans l'île de Wight. On retrouve fréquemmen.t le même banc a l'est et au sud de Londres. On rencontre dans la plaine élevée près de Crayford, environ quatre milles à l'est de Chariton, de longues huîtres convexes , semblables à celles qu'on a désignées tout-à-l'heure. Environ deux milles au-delà, clans la paroisse de Stone, on trouve le cockleshell-hank , ainsi Volume 34, n°. 202.