Journal des Mines (1813, volume 34)
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SUR LA 1\IINRAL0GIE D'UNE PARTIE
quesr.particules plus dures répandues dans la masse.
La pesanteur de quelques-uns des morceaux
les plus purs , que j'ai pu choisir , est de 2,888 (1).
Au. chalumeau, cette substance semble se
gonfler un peu , par la séparation de ses feuilles. a'" la première impression de la chaleur ; elle devient blanche opaque et cassante ; et, quand elle e! t en petits fragmens, elle donne, avec un peu de peine, un émail blanc solide.
Dans les échantillons de la montagne de
Douce , la ressemblance du minéral que nous venons de décrire, avec l'andalousite , est trèsremarquable ; plusieurs des prismes qui, à l'extérieur, consistent en une matière semblable
au talc, contiennent à l'intérieur un noyau
dans quelques cas , remd'andalousite , qui,le prisme ; mais qui , dans plit à peu près tout
d'autres , forme MI peu moins qu'un axe de forme irrégulière, dont les arêtes sont arrondies, et dont les feuilles de la matière envi.; ironnante paraissent rayonner. La nature de la liaison entre les substances est encore obscure; mais la rencontre du talc dans des cristaux naturels de la forme que nous avons assignée cidessus n'a pas été établie jusqu'ici sur d'aussi bonnes autorités ; et il n'est pas toutefois- improbable que la forme prismatique que prend la substance dont nous parlons , ne soit réelle-
ment celle de l'andalousite ; cette dernière substance ayant été entièrement ou partielle-
(i) La pesanteur spécifique de l'espèce talc de Flaiiy, renfermant toutes ces variétés , s'étend de 2,5834 à 2,8729, ..
ruent
'ment
DES ENVIRONS DE DUBLIN. 369 détruite , et la matière semblable au
talc en ayant pris la place. 6. Hollowspar Jameson (111dcle, M. Davy a trouvé des Morceaux très-distincts de ce minéral à Hagavanagh dans le ceinte de I/Vicklovv ; et je l'ai observé à Baltinglass-Hill , à quelques milles de cette place. On peut, d'après la partie précédente de ce Mémoire, se convaincre que M. Stephens a eu raison de supposer qu'il existe une liaison semblable entre Pandalousite et la m'Ide , quoique les morceaux que j'ai vus ne soient pas suffisans pour décider sur la nature précise de leur relation mutuelle. Les caractères de plusieurs morceaux de ce dernier minéral , que j'ai eu. occasion d'examiner, tendent à me confirmer cette opinion , et suffisent à peu près pour me porter à. conclure que la partie cristalline de cette substance curieuse est réelleMent là même que l'andalousite. Dans un bel échantillon de mâcle d'Angleterre, appartenant à M. L. Hormmcc , cette partie du cristal complexe , qui est ordinairement blanchâtre ou jaunâtre, a, dans plusieurs endroits, la couleur rougeâtre, cassure lamelleuses , l'éclat et les autres caractères de l'andalouslte; et , 'comme cette substance , elle est infusible au chalumeau et y devient blanche et à peu près opaque. Enfin ,
il est remarquable que, dans ce morceau,
comme dans ceux de la montagne de Don:ce dont nous avons parlé ci-dessus , la matièr'e
cristalline est, en quelques endroits , recouverte d'une matière, semblable an talc ; ce qui
a lieu de même, quoique moins distinctement, rolinne 34, no. 203. Aa