Journal des Mines (1813, volume 34)
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DESCRIPTION
, à environ deux Situé au pied da Mokattam s'étend jusque sur du Caire , lieues au-dessus huit lieues la mer Rouge à sept ou les bords de au midi de Suez. reconnaître si cette vallée, Il importait de désignée sous le nom de vallée de l'Égareà. établir une communiment, -pouvait servir mer Rsouge cation facile entre le.Nil et la d'un soit par terre, soit par le moyen pluscanal. haut , a Le célèbre géographe ,. cité 'de l'Égareplacé à l'embouchure de- la vallée Rouge, une anment, sur le côté de la mer opinion porcienne ville appelée Clysma: son avait été frétait à présumer que cette vadée un nOuvel quentée autrefois ; ce qui ajoutaittraversée de intérêt à celui qu'offrait déjà la le P. Sique cette partie de la chaîne Arabique card.,' entre tous les voyageurs Modernes , paraît seul avoir parcourue. .8 Je suis parti du Kaire le 4 ventôse de l'an de quelques membres [ 23 février 18oi ] , avec Commission des l'Institut d'Égypte et de la rendre à Suez par cette route. arts (1) , pour inc ingénieur des ponts et chaussées, M. Devilliers , d'en relever. se chargea qui nous accompagnait, sinuosités , et le già la boussole les diverses bordée ;, sement des montagnes dont elle est travail dans l'exécution duquel il a mis autant de zèle que de précision-;,, Je me propose de donner ici une description topographique, de la vallée de l'Égarement , Rozière , (,) MM. Delile , membre de l'Institut d'Egypte ; Alibert,' ingénieurs des Devilliers et ingéuieur des mines ; poufs-et-chaussées ; Berthe , chef de bataillon d'artillerie.
DE LA VALLÉE DE L'ÉGAREMENT.
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de joindre à cette description quelques conjectures géologiques sur les causes qui ont amené cette vallée à son état actuel. On trouve à son entrée le village de Baçdtwz.,
habité par des Arabes connus sons le nom de Terrdbyn. Immédiatement au delà de ce village, la partie la plus basse du chemin que l'on suit, est couverte de petits monticules formés de gypse et de fragmens de coquilles, autour desquels on reconnaît la trace de quelques eaux pluviales qui s'écoulent de la montagne dans le bassin du Nil. C'est aux environs de cet endroit que l'on exploite le grès blanc dont. on fabrique les meules à aiguiser qui sont en usage au Kaire. X sept kilomètres' de son embouchure , la vallée commence à se rétrécir. Elle est 'bordée à gauche pe une colline calcaire, La surface du sol est composée de cailloux roulés , de fragmens de cristaux de gypse, et de bois agatise. En continuant de monter, la vallée se rétrécit de plus en. plus ; on côtoie à droite une montagne coupée à pic, au pied de laquelle s'étendent , jusqu'au milieu de la route , des débris qui semblent provenir d'un éboulement partiel de cette montagne , et qui , resserrant le vallon, le réduisent à n'avoir plus que deux cents mètres dans sa plus petite largeur. On arrive, en sortant de ce vallon, sur un plateau presque horizontal, dont la surface est encore sillonnée de traces de ruisseaux, que recouvrent un sable fin et de l'argile jaunâtre. Ce plateau est compris entre deux montagnes qui forment l'une et l'autre cieux courbes concaves.On parcourt environ un myrianiètre dans cette Cc2