Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1813, volume 34)

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leurs emqu'ils auront fait descendre jusqu'à considérables bouchures , o les courans plus la vallée du Nil et. qui avaient lieu an fond de Rouge, les auront 'le long des côtes de la mer

.forcés de s'amonceler. attribué à des Des géologues célèbres ont la submersion presque marées extraordinairesglobe paraît avoir éprouuniverselle que notre de la gent passées , elle demeurât chargée des malédictions ration présente.. nui avait particuliè-

, L'auteur de t'Antiquité dévoiléecérémonies du culte et sur les rement dirigé ses étudesadmet Whismn §ttr les idées de les usages des peuples les preuVes phymoins convaincu par la cause da déluge, que par là terreur universelle siques qu'on en retrouve, l'apparitio1 des comètes chez toutes qu'Occasionna toujours de que la diversité de climats , les nations de la terre , sans ait exception. apporté quelque moeurs ou de religion, y de ce préjuge, sinon D'où viendrait en effet l'universalité général occasionné par de la 'tradition d'un bouleversent d'un 'astre semblable ? N'est:ce l'apparition extraordinaire tradition qui porta les hommes à chercher pas encore cette destinées dans le ciel, parce que les desà découvrir leurs phéancètres aYaient autrefois dépendu d'un

tinées de leurs nomène céleste? note , en observant que, si le nom de Je terminerai cette dans l'antiquité une cer-

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Typhon , par lequel on désigna de la mer, à été emet les eaux taine comète, le déluge plus. étendu , pour signifier de.; ployé depuis dans un sens des ouragans , et généralement les iremblemens de terre , l'ordre physique d'Une madivers aecidens qui dérangeaientTraité d'Iris et d'Osiris), moins nuisible ( Dière plus ou naturellement conduits à faire, furent c'est que les hommespropre au plus ancien phénomène dont de la dénomination effets àvaient-éié , et dont les on eût conservé le souvenir qu'ils appliquèrent .; un mot générique les plus désastreux faisaient craindre de -pareils désasil tous les météores qui tres.

DE LA' VALLÉE DE IAGAREMENT.

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e à une certaine ép oque

et cette explication d'une catastrophe dont on retrouve,presqné par-toitt des témoins irrécusables, est d'autant plus admissible qu'elle peut servir à expliquer un plus grand -nombre de faits.

Il nous semble que la formation de l'isthme

de Suez est un de ces faits les plus remarquables.

Pendant que les eaux de la Méditerranée venant de POcéan Atlantique, se portaient à l'Est jusqu'au pied du mont Liban, celles de l'océan indien , pénétrant dans le golfe Ara-

bique, se dirigeaient du Sud-Est au Neid-Ouest Sur les côtes de là Natolie. Ces courans, lors

du flux , étaient animés d'une assez grande VîteSse , et entraînaient les débris des côtes qu'ils baignaient : mais , cette -vitesse ayant été en partie détruite à leur rencontre, il s'établit entre eux une sorte d'équilibre ; et les matiéres qu'ils tenaient suspendues , se déposèrent dans tout l'espace que l'isthme de Suez occupe aujourd'hui. On sait en effet que cet isthme est un grand attérissemént. Son gisement et son étendue se trouvèrent ainsi déterminés par l'énergie et les directions de ces'

deui courans, dont la variation eût donné à cet isthme un tout autre emplacement et une fbrme différente Ces grandes oscillations dés, mers' fournissent encore- l'explication du second fait que nous avons observe'dans notre reconnaissance dela vallée de 'l'Égarement; nous voulons parler des bancs de coquilles qui existent vers le point (t) Mémoire sur la constitution physiqué de PF,gyuN? par Deodat Dolomieu, (Jer.trna de Physigee, 1753 5

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