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DIkOUVERTE DANS LE VARECK.

suit tel. NOUVELLE SUBSTANCE

jaune- orange, cristallin, volatil, déliquescent , et paraissant exister avec deux proportions différentes. L'iode forme, cOmme on sait une poudre fulminante avec l'ammoniaque : Mais la théorie a en est très-simple, en considérant que l'iode l'hy'une grande tendance à se combiner avec drogène. D'après cet expeSé , on ne peut s'empêcher de comparer l'iode au chlore, et le nouvel acide bien remarà l'acide muriatique. Il est aussi quable que l'hydrogène soit constamment nécessaire p'ou'r faire passer l'iode à l'état d'aeide. Il semble qué cette substance joue dans la nature , polir une certaine classe de corps, le même rôle que l'oxygène pour une autre. Tous les phénomènes dont on vient de parler peuvent s'expliquer, en supposant que l'iode est un-élément, et qu'il fbrure ui acide, et se combinant avec l'hydrogène; ou bien que ce dernier acide 'eSt iïicomnpoé d'eau et d'une base ine-ônirue , et que l'iode est 'cette même base 'Unie à l'oxygène. Là première hypothèse nous paraît, d'après les faits précédens, plus pro= bable'que l'autre, et elle sert .en même teins' à dcinner phis de vraisemblance à celle dans laquelle on ci:in:Sidère l'acide muriatique oxycorps simple. En l'adoptant, le géné commue ndin qui .conviendrait au nouvel acide serait celui d'acide hydriodique.

S.

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I V".

Lettre de .M. Humphry Davy, sur la nouvelle substance découverte par M. Courtois., clans le sel de Kareck (1). Palis

IL

décembre 18 3.

MONSIEUR,

Je vous ai dit, il y a huit jours , (pie je n'a.vais pas pu découvrir l'acide rnuriatique dans aucun des produits de la nouvelle substance découverte par M. Courtois dans le sel de Va-

et que je regardais l'acide qu'y a fait naître le phosphore dans les expériences de MM. Désormes et Clément, comme un composé de cette nouvelle substance et d'hydrogène., et la substance elle-même comme un. reck:

,

-Corps nouveau, jusqu'à présent indécomposé, -et appartenant à la classe des substances qui Ont été nominées acidifiantes ou entretenant la combustion. Vous m'avez fait l'honneur de -Me denïander communication de mes idées par écrit. flfâsieurs Chimistes s'occupant aujohrd'hni de Cet objet; il est probable qu'une partie 'de mes conclusions auront été également trouvées par eux, et princip4dement par M. GayLussac ; dont la sagacité et l'habileté doivent (tY,Cette lettré, adressée à M. le chevalier CtrViere, a été lue à la séance de la:première classe de l'institut, (ln .13 décembre 013.