Journal des Mines (1814, volume 35)
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SUR LE GISEMENT
ne les distingue plus, et que la roche passe à la
,Cornéenne. -
La jonction de cette syénite avec le terrain schisteux qui lui succède , au Nord-Ouest de Lanmeur,, est encore cachée, mais la disposition des couches de schiste indique .qu'elles plongent sous la syénite. Il est assez remarquable que ce terrain de syénite a beaucoup de rapports avec des roches analogues de Varades ( Loire-Inférieure) , de Sillé-le-Guillaume (Sarthe ), de Ceilhes ( Hérault ) , etc., qui se trouvent également clans des pays de schiste et de quarz grenu. C'est une
nouvelle preuve de cette constance avec laquelle les mêmes modifications de terrains se répètent avec les mêmes circonstances dans des lieuxéloi-
gnés. On pourrait pousser cette comparaison jusiu'à la syénite zirconienne de Norvvège qui se distingue également par ses grands cristaux de felspath et sa couleur rougeâtre, et qui repose de même que celle de Morlaix, sur le schiste de transition. Les nombreux passages qu'on remarque en Bretagne , entre la syénite et le granite, portent à croire qu'On y trouvera aussi cette dernière roche sur le terrain de transition, ainsi que M. de Bach l'a observé en Norvvège.
En général la constitution géologique de la Bretagne et des pays voisins tend à confirmer le principe que la nature a pu reproduire des roches cristallisées après avoir déposé des terrains de sédimens , et lorsqu'elle nourrissait déjà des êtres vivans. Parmi un grand nombre de faits de ce genre , on peut citer la succession de roches qui s'observé dans les envi- -
DE QUELQUES ROCHES GRANITOÏDES.
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rons du bourg des Pieux, département de la On trouve d'abord' depuis Barrieville jusqu'à quatre kilomètres au Sud (les Pieux, des alternations de schiste argileux, gris ou brun-jau-
nâtre , de grès argileux de même couleur, et de calcaire de transition gris-bleuâtre, renferniant des térébratrdes et des zoophytes. Après que le calcaire a cessé, on voit au milieu des
schistes quelqu es bancs d'une roche d'apparence clastoïde , dont la base est toujours de même nature que celle des schistes et des grès argilenx , Mais qui renferme beaucoup de felspath qUelquefois un peu altéré. Près des Pieux on remarque que les schistes diffèrent un peu de
Ceux qui alternaient avec le calcaire ; ils se l'approchent davantage de l'ardoise et du stéa-
sehiste , et renferment un banc puissant de
protogine ; presque vertical, et absolument parallèle au k conciles schisteuses qui se trouvent des deux côtés. Ce band présenté des parties décomposées et des masSés solides, où l'on distingue très7bien Ia giéntite crtYtt beau jaune serin au milieu des, grains de felspth blanchâtre et de quarz grisâtre. Iminédiatement après la
bande schisteuse qui succède à la protogine, on trouve des grès argileux jaunâtres et rou-
geâtres, plus ou moins décomposés, et de beaux quarz grenus, gris - blanchâtre et blanc - rou-
geâtre. En sortant du boni-, du côté du Nord, on rencontre une carrière de kaolin ou pegmatite décomposée, mais le point de jonction du quarz grenu et de la pegmatite est caché par le terrain meuble. On descend ensuite dans le
vallon de la Diellette par une pente qui ne