Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1814, volume 35)

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CARACTLRES

entièrement de grains ou noyaux. La grosseur. de ces derniers varie ; elle dépasse rarement celle d'un grain de chanvre ou celle d.0 millet.. Les paillettes de mica sont ici beaucoup plus .abondantes que dans la grauwacke commune, et elles sont couchées suivant la longueur des feuillets. On doit se garder de confondre avec la grauwack.e schisteuse certains schistes argileux qui vus en fragmens de médiocregrosseur, peuvent avoir quelque ressemblance avec elle. Le schiste micacé ne saurait également,

avec quelque attention , être pris pour une

grauwacke 'schisteuse, non plus que quelques-

unes des variétés de cette dernière, dures et

peu caractérisées pour un gneiss, avec lequel la ressemblance toutefois est plus prononcée-. L'origine des grains renfermés dans ces différentes roches suffit pour les distinguer entre elles : ceux que l'on trouve dans les gneiss et schistes micacés, portent les caractères des minéraux gisans dans leur climat natal, tandis, que les noyaux de la grauwacke schisteuse sont. au contraire des débris qui, après avoir été charriés, ont dû être agglutinés entre eux pour cons-. tituer cette roche. La grauwacke schisteuse est facile à casser,. et elle donne des feuillets dont la durée , pour les muraillemens souterrains, égale celle des feuillets de gneiss ; ils sont aussi d'un emploi plus facile. Lorsque peu à peu les grains de la grauvvacke schisteuse diminuent de grosseur, et que la pnte devient de plus en plus abondante, cette roche passe à la variété; que l'on a appelée schiste grauwacke. 8. Le schiste grauwacke n'est autre qu'un schiste argileux. C'est une roche simple on,

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DES GeAuvvAcxEs.

homogène, et de contexture très-décidément

n'y a aucun caractère oryctognosschistense tique qui la distingue des schistes argileux primitifs avec lesquels elle a la plus grande ressemblance: on peut,avaricer toutefois que le schiste

grauvvacke .n'a pas ordinairement la couleur rouge ou entièrement verte des schistes primitifs, non plus que le brillant soyeux de quelques-uns d'entre eux. -De même que les grauwack.es schisteuses se- rapprochent des schistes

ceux-ci ont plusieurs caractères qui leur sont communs avec les schistes argileux primitifs ; cependant le mica qui se trouve fréquemment et en abondance dans le schiste se présente point dans le schiste argileux, grauvva.e bien caractérisé , et peut servir dans ce cas à l'en distinguer ; mais ce serait

.(Trauwackes

aller trop loin. - que de vouloir séparer des

schistes grauwackes tous ceux qui renferment du mica , et de les appeler schistes argileux

secondaires, parce que ce caractère est trop

vague , et-par cela même insuffisant. C'est particulièrement le poli et l'a surface luisante du

schiste primitif qui manque au schiste grauet qui peut servir à le reconnaître, quoique quelques variétés assez rares fassent vvacke

encore exception à cette règle. Le schiste grauwacke est ordinairement divisible en feuillets minces, et peut être employé aux toitures, on

le trouve aussi en feuillets courbes et même ondo-yans,, et il se rapproche de nouveau par là T du schiste argileux primitif. Le schiste grauvvacke , considéré dans toute -

sa pureté, est un produit (précipité) chimique; lorsqu'il se rapproche de la grauwecke schisteuse