Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1814, volume 35)

DES, GUALIVVACKES.

CARACTÈRES

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.d'être décrites, on est conduit à admettre

de.

fréquens ch angemens dans les circonstances qui ont accompagné leur origine 3 mais on voit si ,clairement néanmoins que , malgré ces circons-

tances accidentelles il a dû régner .pendant toute la période qui leur a donné naissance, ,un même mode originel de formation, quel'on ,ne saurait se refuser à en conclure que ces roches ont eu une origine semblable , .et qu'elles appartiennent à une _même période de formation -(1).

La manière d'être des grauvvackes ; rein-

tivement aux autres terrains de transition

,-n'est point encore :bien connue ; d'après mes -propres observations le calcaire et le trapp alternent souvent avec elles, en sorte -que Pou ne peut assigner 'à ces roches aucun rang,d"ancienneté relative. Dans le Hartz supérieur, grauwacke est beaucoup plus abondante -que le calcaire et le tra.pp ; elle les renferme , ces derniers n'y constituent que des couches -isolées et rarement très-puissantes. Ce sont au --reste les seules roches étrangères que l'on re-

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.marque dans les g,rauwackes , et cette circons-

tance établit une différence entre elles et les schistes argileux primitifs ; à -.ceux-oi appartiennent les calcaires et trapps ,primitifseiqui en sont voisins , ainsi que plUsieurs variétés -en couches accompagnantes ou subordonnées, savoir : schistes tàlqueux , chlorite, puissantes -couches d'alun .et d'argile schisteuse graphique. Plus loin, comme couches étrangères. ou. accidentelles, des couches de quarz , ,grepat, amphibole, et toutes celles gni , indépendarnInent des premières ,:s'y rencontrent aussi qt.ielquefois : ces couches sont plus nombreuses que celles qui ,açeompagnent les grauvvakes. ' -On voitainsi que' la formation schisteuse des terrains de transition est plus simple que celle

des terrains primitifs

,

et que ces derniers

terrains renferment des roches accompagnantes

qui n'existent point., ou n'ont point leurs .analogues près des .grauvvackes. Deux autres particularités -très-remarAquables peuvent servir à séparer plus distincdement le schiste grauwacke -des schistes-:argi-

leux primitifs ce sont .les grands amas -de carbone, et les débris fossiles d'animaux. La nature , ainsi que le .prouve l'analyse chimique n'a pas eu toujours besoin de corps -organisés pour produire le, carbone ; mais si,,

(i) L'auteur , ainsi qu'il le dit ailleurs , ne regardr

point les roches appartenant à une même formation 'comirw ayant été formées d'un seul jet , niais comme ayant pris ,,:naissance pendant une période d'une longueur inconnue , durant laquelle il ne s'est point formé de roches d'une antru

nature ; on conçoit, d'après cette manière de voir, qu'il peut ranger dans une même période ou une même formation toutes les grauvvackes , quoiqu'il considère les unes comme des précipités chimiques, etlés:autres- comme étant principalement;le résultat d'agens mécaniques. (Note de Traducteur.)

sans sortir des ,faits qui sont l'objet des études

du éo,bnoste 'on s'astreint à la considération des grands amas de carbone, on peut affirmer que ceux-ci ne se laissent apercevoir que de loin en loin, et avec une rareté extrême dans les terrains primitifs, ainsi que dans le schiste argileux en particulier où ils apparaissent en.