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suri LES ROCHES

COB.N.ENNE5.

cence. Il paraît que la chaux carbonatée pri-

étant essentiellemen t. composée d'amphibole et de feldspath , unis à différentes doses et sous différens états d'agrégation ; tandis qu'on voit

mitive y est intimement unie avec l'amphibole,

et peut - être avec le feldspath. Je n'ai rien découvert qui ait pu me l'apprendre avec certitude , mais j'avais observé, à Une trèsgrande distance de là, dans le département

de la Sarre, entre Niedervvoerresbach et Herstein , sur la rive gauche de l'Asbach , une roche en bancs épais , d'un vert-noirâtre, tachetée de pyrites, donnant çà et là quelques étincelles au briquet, mais dont la pâte se laisse rayer au couteau. Cette roche est d'ailleurs traversée de beaucoup de veines de chaux carbonatée lamelleuse, extrêmement blanche ; et toutes ces circonstances m'avaient dès-lors for-

cément conduit à l'opinion que c'était là un. mélange intime d'amphibole et de chaux car-

bonatée (1).. Les descriptions précédentes font voir claire-

ment; ce me semble, Que la formation des traps de Werner n'est Cosséquences dé- -point définie d'une manière assez générale rivées des 3

descriptiôns mais convient seulement à une subdivision de. précéden

ces roches, en ce que cette formation n'est ca-

tes. -

ractérisée par ce savant célèbre, que comme

.

(1) Toutes les roches qui viennent d'être décrites, et que j'ai toutes observées en place et en niasses considérables, forment une collection que j'ai arrangée et partagée en trois séries dans le cabinet de M. de Lezay Marnésia, préfet du Bas Rhin , qui réunit à l'Hôtel de la Préfecture, et dans quelque genre que ce soit, tous les objets intéressans de son département ; pensée utile et grande, digne d'un aussi excellent administrateur.

étant

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que dans cette formation entrent aussi en

masses.considérables des roches purement composées de feldspath et de quartz, de feldspath et de mica , d'amphibole et de chaux carbonatée , etc. Que les roches à pâte homogène de cette formation, qui ont été nommées cornéennes

par les Français, sont très-mal définies, un mélange intime d'amphibole et d'argile, puisque ces roches peuvent également provenir d'une grande variété de roches granitoïdes à deux et même à trois substances , dont les élémens en parties ténues et imperceptibles SC sont comme fondus les uns dans les autres. Que sous ce point de vue offert par la nature

on ne saurait assigner aucun caractère minéralogique constant aux cornéennes, si ce n'est qu'elles présentent une pâte homogène ; il faut donc s'en tenir là , et bannir de la minéralogie

un nom et des roches qui ne sont point faits pour elle. Le nom de cornéenne en France ayant été appliqué à toutes les roches primitives ou de Nouvelle transition à pâte homogène , non schisteuses, des corexcepté la serpentine (i) , on pourrait définir néenne (s) En rapprochant , ainsi qu'on doit le faire dans toute

science , les choses qui ont entre elles des rapports, on con-

sidél era la serpentine comme étant , à t'égard des roches granitoïdes , composées de grains ou cristaux distincts 4e

Volume 35, no. 208.