Journal des Mines (1814, volume 35)
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SUR LES ROCHES
généralement les cornéennes des roches; primitives composées, non schisteuses, dont les étémens minéralogiques, quels qu'ils soient, se
CORNÉENNES.
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point, je pense qu'il doit être exclus absolument et définitivement de la langue géolo-
gique.
sont intimement mélangés en parties imperceptibles ; ou bien encore , polir rendre mon idée plus claire, ce sont des agrégats primitifs à parcelles hétérogènes invisibles , et- d'une cristallisation confuse et simultanée. Mais cette définition même, la seule qui à mon sens embrasse par leur seul point de contact, les applications diverses qui ont été faites du nom de cornéenne ; cette définition, dis-je, indique que ce nom ne peut être qu'une qualification abstraite, et non point une dénomination spécifique et particulière ; il est l'analogue des noms très-bien faits .de granitoïde de porphyroïde, d'anzycidaloïde , qui ne ré.veillent dans l'esprit que des Modes d'agréga-
Je n'ai pas assez d'autorité dans les pour proposer ici un nom nouveau sciences que la géologie réclame. C'est à un savant géologue que la bienséance me défend de nommer dans ce Journal , qu'il appartient non-seulement de résoudre ce point , mais encore de créer la science en lm créant une langue ; et mon expression n'est pas trop forte. Ou bien, si sa modestie lui cache ses forces, qu'il se réunisse à d'autres géologues renommés ; et que cette association savante complète, l'important ouvrage
uns avec les autres. C'est donc un nom purement géologique ; et comme il n'est point de
elle provienne à différens tems de diverses sources. Mon but était beaucoup moins élevé que
tion d.'élémens minéralogiques quelconques les
la même famille ou de la même forme que ceux que je viens de citer, que par sa racine il éta-
blit un rapport de ressemblance qui n'existe
pierres magnésiennes ou ta lqueuses , ce qu'est la cornéenne à l'égard des roches granitoïdes, formées de grains séparés de pierres argileuses et siliceuses. Cette comparaison que je ne puis ren,Ire dans le langage imparfait de la science , qu'en
disant que la serpentine est la cornéenne des roches tal-
queuses,me semble juste, et une langue bien faite exprimez-ait cette corrélation par une épithète qui serait commune à ces roches, et analogue à celle de granitoïde que l'on donne aux roches-dont l'aspect est celui du granite.
Nécessité
d'abolir le
nom de
cornéenne.
que Dolornieu avait si bien commencé par les roches volcaniques. Pour qu'une langue soit régulière et bien faite , il faut que sa méthode et son plan soient tracés d'un seul jet, et non qu'à la façon des langues vulgaires celui-là; aussi ai-je plus d'espérance de l'avoir atteint. Je voulais principalement faire voir quelle était la confusion actuelle de la science au sujet de cette irrégulière et nombreuse classe de roches nommées cornéennes ; rechercher quel pouvait être le rapport réel qui liait , sous le même nom, des objets au premier abord si incohérens , ou, si l'on me permet le terme, établir la loi de ces irrégularités; enfin, ajouter des observations que je crois neuves , mais qui sont précises, à celles de mes devanciers ; observations qui , j'ose le. R
Conclusion.