Journal des Mines (1814, volume 35)
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veine par le mur ; le supérieur la rencontre par le toit, en partant de la large face du puits opposée à l'entrée des trois premiers. Chaque étage est composé, d'une courte galerie de traverse qui rejoint la-veine, et d'une galerie d'allongement, longue de 3o à 4o met. suivant celle-ci. En ce momen des deux étages supérieurs sont abandonnés.
Une seule galerie d'allongement sur le prolongement de la veine part de l'intérieur du
.second puits ; -sa longueur est de 4o mètres environ. Aucun.- de ces ouvrages n'est boisé.
La veine qui a donné lieu à ces travaux est
compo,i-
ed,erelan,-,. épaisse de om,16- 'à om,33 (6 pouces à
nerai.'Elle renfermé mie gangue argileuse, ferrugineuse et molle, d'une couleur jaune et brune,
qui accompagné aussi le minerai sous forme de salbande, avec des cristaux de quartz teints de ces nuances et du fer oxydé stalactiforme , d'un brun jaune ou foncé, d-ont l'éclat est gras
et résineux. Tantôt cette' gangue est comme un gravier ferrugineux tantôt elle est pureMent argileuse ; elle ,provient du grès argiloschisteux de la montagne, qui par fois est péné-
tré de parties quartzeuses , et d'autres fois se résout facilement en argile , comme dans la galerie du puits d'Anblick où il est fort. ébouJeux.. Le pleiril sulfuré s'y trouve en galène friable à 'larges facettes, assez souvent massive, sur une épaisseur de om,o5 à om,i8 ( 2 à 7 pouces ). -
DE BLEYALF.
ANCIENNES MINES DE PLOMB
Toutes ces substances qui composent la
veine, forment des bandes grossièrement parallèles à ses parois.> On -y trouve encore une espèce de schiste pareil à celui de la montagne, mais tout pénétré de quartz.
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Cette veine se rétrécit insensiblement en al-
lant vers le Sud, et se termine en une< ligne brune extrêmement mince et presque imper,
ceptible , qui se renfle et s'élargit ensuite. llpara.îtrait aussi, par un puits intérieur, profond de
10 mètres, percé au sol de l'étage inférieur, qu'en s'enfonçant elle diminue d'épaisseur. Les couches de la montagne sont fréquemment coupées de veinules ou filets , la plupart stériles , et contenant généralement une substance terreuse , ordinairement d'un blanc de
neige, douce au toucher, et se résolvant. en pâte en craquant un peu sous la dent (1). Ces veinules courent sous tous les angles , et se trouvent même interposées entre les feuillets schisteux. Il y en a qui sent tapissées de prismes courts, entrecroisés , d'un gris foncé, d'un éclat vif, s'ép.-,rénant sous le couteau, et qui doivent être du plomb carbonaté. On a commencé eu i8io, sur la rive droite Galerie de de l'Alf, au pied de la montagne dans laquelle reche,rche ont été creusés les puits précédens, une p-,aler iet,e,nriecàolualede recherche , aujourd'hui longue de 120 Mè 'ed.e"scpTilittis.e tres , qui est destinée à devenir une galerie précéaens.
d'écoulement. Son entrée est vis,àvis de la halde du puits ruiné des travaux de Buchet. Elle se dirige du N. N. O. au S. S. E., à peu.
près dans le sens d'une assez grande quantité (i) J'ai très-souvent observé des filets blancs semblables dans la formation des schistes argileux, notamment à la re: cherche de Kirscb-tvald , près des mines de TraTbach.
crois que cette substance , qui niriterait des expériences pour constater sa nature, est une argile pure à particutes extrêmement fines.