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ANCIENNES MINES DE PLONIE

ce qui ne s'accorderait ni avec la tradition , ni avec les probabilités. Mais il me semble que l'état peu avancé des arts mécaniques , clans les 15e et 16e siècles , doit seul expliquer ici la cessation de l'exploitation lorsqu'elle fut parvenue à une certaine profondeur, et je vais exposer à ce sujet quelques détails sur l'approfondissement présumé de ces travaux. Pr.ofondeur La montagne qui renferme les mines de presmnée Diickliceck , ést élevée d'environ 3oo mètres cies travaux de Diicau-dessus du lit du vallon qui circonscrit son kheck. pied. Ce filon paraissant le principal cle tous, par son étendue, sa puissance, et la régularité de sa marche , il serait, assez probable que les .ouvrages auxquels il a donné lieu, ont été approfondis au-dessous du niveau du ruisseau, comme ceux des autres filons ; mais on ne peut savoir d'une manière certaine jusqu'où cet approfondissement a pénétré. Le filon d'au!' den altenkaul a été exploité, Profondeur présumée,. dit-on , à. l'aide de sa machine hydraulique, ces travaux du achel- jusqu'à la profondeur de 168 mètres au-dessous berg. du sommet de la montagne qui le renferme. Celle-ci n'ayant guère que 5o mètres d'élévation, il s'ensuit que l'exploitation s'est enfoncée de 118 mètres au-dessous du lit de la Diirrenbach. On dit encore que l'insuffisance des eaux de la surface, pour mouvoir la machine, est la seule cause qui ait fait abandonner les

travaux. En effet, les eaux qui forment ces ruisseaux, ne coulent qu'en minces filets pendant la plus grande partie de l'année. On ignore la profondeur qui a été atteinte à Id.Destravaux de U- l'aide de la machine hydraulique de BUChet. chet. Id.D"in

vaux &ka(fertile

Enfin l'orifice des puits actuels d'Azgederthal peut

PE BLEYALE.

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peut être élevé de 8o mètres au-dessus du fond

du vallon, tandis que les travaux ne sont enfoncés au dessous du sol que de 4o mètres environ.

On peut donc partager tous les travaux des Diiso mines de Bleyalf en deux classes ; la première eddeesije"yvalfux comprendra les anciens ouvrages sur lesquels il

par

a été établi des machines hydrauliques qui ont asta

épuisé les eaux au-dessous du niveau du vallon; ri",:ii.ssie.".'"a" la deuxième se composera des recherches d'A uf: , dont le fond est au-dessus des eaux du même vallon, et peut-être des travaux de Duckhceck , où l'on n'aperçoit niui vestige de ma-

chine, qui d'ailleurs serait oubliée de la tra-

dition. Les premiers de ces travaux,. qui sur un point dc:jne sont enfoncés de 118 mètres plus bas que l'eau courante extérieure, ont donc été abandonnés miersetsraPfel'insuffisance pour l'épuisement, des eaux ""x. i,equp'eilret

motrices de la surface, appliquées aux machines hydrauliques du tems. Ces machines étaient .des pompes mises en jeu par une roue à augets, c'est-à-dire, par une chute d'eau peu considérable. Or on sait, que de nos jours, ce

moyen de mouvement, autrefois le premier de tous, est considérablement surpassé par les machines à colonne d'eau, et par celles où l'on met en jeu le ressort si expansible de la vapeur. Les limites de la possibilité sont donc à cet égard de beaucoup reculées ; et telle mine abandonnée jadis par impuissance , peut être aujourd'hui reprise avec avantage ; de ce nombre sont trèsprobablement celles de Riichelberg ((zut; den altenkazd) et de Buchet. Volume 35, 110. 208.