Journal des Mines (1814, volume 35)
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DICOTIVrRTE DE L'ITAIN
rai fréquemment recouvert des eaux de la mer?
D'ailleurs l'expérience prouve qu'il faudrait faire les recherches à la, rencontre des trois filons , ce qui n'est pas facile. On sera donc forcé de rechercher à l'Est des deux 'filons qui semblent Se diriger dans les terres ; cela huit,
on pourra, à: 'une distance plus ou moins grande de la mer, y faire les travaux nécessaires *par puits et galeries afin de reconnaître leurs ri-
chesses à une certaine profondeur , et de :là aller attaquer le filon principal. La commune -de- Piriac , comme presque toutes celles 'qui avoisinent la pleine mer, est Pauvre en bois ; Mais sa position. , presqU'au. confluent de deux rivières considérables la Loire et la Villain.e ,
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est des plus heureuses pour lui procurer par la suite , sans préjudice pour l'habitant , le combustible dont elle aura besoin pour ses usines , si on ne croit pas préférable de les on établir ailleurs... Au moyen de la Villaine' s'approvisionner de bois peut particulièrement .ou de charbon dans la forêt de la Bretèche, qui n'est qu'à cinq quarts de lieue de la roche Bernard; elle est indiquée sous ce dernier nom
'dans la carte de Cassini; au moyen de la grande route qui longe la forêt, le transport du combustible sera lacile jusqu'à la Villaine ; le reste 'an voyage se fera par eau sur iule étendue' de ,çinq On peut aussi employer la houille; les mines du département en fourniront : ce cOmbustible minéral descendra la Loire, et sera conduit par eau jusqu'à Piriac ; mais il serait peut-être plus économique pour l'établissement, et plus tile
DANS LE;1)1.4'. DE LA LOIRE-INFIRIEURE
305 utile ..pour Je .pays en général, de faire usage de tourbe herbacée , abondamment répandue' ii. l'Ouest-r de l'arrondissement de Savenai ; et probablement il sera nécessaire de la charbon-
niser ; ce qui dépendra, au reste, du fourneau qu'on emploiera. Un obstacle que nous offre la commune de Piriac , relativement à la préparation mécanique du. minerai , est son extrême disette de rivières ou ruisseaux permanens , indispensables cependant pour faire marcher les bocards, et laver les sables métallifères. Le minerai, ne paraissant pas contenir de parties sulfureuses ou arsénica.les , n'aura pas besoin de grillage, et pourra être fondu dans des i'ourneaux à manche peu élevésou avec un des combustibles indiqués , ou dans un fourneau à réverbère : celui-ci, pour la localité dont il s'agit, paraît avoir divers avantages sur le précédent (1), C. En ce qu'il n'a pas besoin de machines (i) Dans les échantillons de
minerais d'étain., et dans les sables que j'ai eu occasion d'examiner, , ce que je dois à l'amitié de M. le chevalier Hersart qui m'avait chargé d'en remettre à- M. le Directeur-général des Mines et au cabinet de la Direction générale , j'ai cru naître quelques grenats ; niais je n'y ai pas vu de recontungstein.ferruginé (- wolfram ) , ce qui serait fort avantageux pour la fonte , et sur-tout pour le lavage , h pesanteur du wolfram étant de 7,333 , tandis que celle de l'étain oxydé noir est de 6,9oo. ( G. L. )
Kolume 35, n". 208.
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