Journal des Mines (1814, volume 35)
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DBSCRIPTION 1VIINEAL0GIQUE
récemment, ne pouvaient être conservé-s en aucune manière, attendu qu'ils assignent à ladite roche deux espèces de structures qui lui sont toutà-fàit étrangères , et que d'ailleurs la philosoromêmes amandes. lis ont donné à quelques-unes de ces de la celle du Drac, à celle ches eu particulier , comme à Durance, etc. , le nom de variolites , en les regardant toujours comme certaines sortes d'amygdaloïdes. générale En prenant ce dernier terme dans l'acceptiond'une conque je viens d'indiquer, on n'a pas tenu compte sidération relative anssi à ;a structure , mais bien plus im-
l'est portante pour la déterminer et la caractériser que ne dans la masse qui celle de la forme des parties contenues considération consiste en formele fond de la roche. Cette ce que tantôt cés parties sont parfaitement noyées dans la
DU PYROMERIDE GLOBAIRE.
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phie de la nomenclature ne permet point de puiser le nom spécifique d'une roche dans la considération de sa structure , qui est d'une part susceptible de varier , et qui d'une autre groupes, ei le terme variolitc pour indiquer celles contenues dans l'autre. Quant à l'application de ces termes , il est encore naturel de destiner celui d'amygdaloïde à celles des roches en questien , dent la masse principale 'est cellulaire , et le nom
de variolites aux autres 1.. parce que la première dénomination doit être conservée à la tresgrande majorité des iffiches auxquedes .on l'avait appliquée d'abord , et non pas la seconde , que l'on a donnée seulement à quelques-individus; 2°. parce que les parties contenues dans la masse principale des premières roches ont plutôt de la ressemblance avec des amandes qu'avec la petite-vérole et que le
corps avec masse principale , faisant, pour ainsi dire, un seulnichées, et
contraire a lieu pour les secondes. Au reste, les minéralogistes qui se sont servis de chacun
coin me si elles fussent venues après coup occuper des espaces circonscrits, ou des cellules' dont la même masse serait plus
des termes amygdaloïde et variolite dans une acception particulière, lui ont attaché le plus généralement cehe que
elle, et que tantôt elles ne s'y trouvent que
on moins criblée, et quelle offre bien souvent vides. Faute d'avoir eu égard à la considération essentielle dont il vient d'être question , les minéralogistes ont réellement confondu sous le nom commun d'arnygdalades , d'après une considération secondaire, deux espèces bien distinctes de structure. L'une a tous les rapports avec celle des porphyres, à la seule différence près , que les parties renfermées dans la masse principale n'ont pas pris la forme de petits cristaux. L'autre en est tout-à-fait différente et toute particulière. Dans la première la masse principale de la roche empâte réellement les parties qu"elle renferme dans la seconde elle ne fait que les contenir dans ses cellules, et par 'conséquent la première mérite proprement le nom d'empdtante , et la seconde celui de cellulaire. L'acception générale qu'on à donnée au ternie anzygdaloïde n'étant plus admissible, et les roches comprises sous ce nom se trouvant divisées en deux groupes , d'après la considération des deux espèces de structure mentionnées plus haut , il est naturel d'employer le terme arnygdaloïde pour désigner les roches renfermées dans un de ces
nous ayons adoptée.
Ja citerai entre autres Réuss. La description qu'il donne de la texture amygdaliforme (mandelSteinartige Textur), ( Lehrbacli der Ueognosie , tom. II, p. 184), ainsi que celle de la variolite (ibid., p. 354), confirme en tout point ma manière de voir. J'observerai cePendant que, dans la note à son articlevariolite , il a peutétredonné comme variolites de véritablesamygdaloïdes priGrünstein mitives (mandelsteillartige lirtrappgéstein.
amyggaloide Mandelstéin primitif), qu'il a rencontrées en différens auteurs sous le nom de variolites. J'observerai encore que les termes anzygdaloïde et variolite ne sont nullement propres à servir de noms spécifiques de roches , attendu qu'ils désignent des structures particulièreS,.qui peuvent avoir, ou ont réellement lieu dans des roches incontestablement différentes. lis ne,. ,peuvent être employés qu'adjectivement comme épithètes indicatives des variétés ; et c'est de cette manière (lue M. Éaiiy les emploie dans sa Distribution minéralogique des rocks. En adjectivant ces termes, ce savant adopta de préférence la tenni-