Journal des Mines (1814, volume 35)
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MOYENS 'D'EMPLOYER TA FLAMME
cause se conçoit aisément si l'on fait attention que , dans les appareils qui ont été décrits,
peut comparer les fourneaux et les feux de forge à des chauffes de fours à réverbère, et si l'on considère que, quoiqu'une portion du calorique soit continuellement absorbée par des matières en contact avec le combustible,
la flamme (qui produit l'effet utile dans les fours à réverbère) conserve nécessairement une température élevée, en sortant de foyers dans lesquels on pratique des opérations métallurgiques qui exigent une forte chaleur. Mais il paraît que cette cause seule ne serait pas capable de produire les effets qu'on a obtenus, et que la combustion des gaz y contribue pour beaucoup. On sait que ces gaz ordinairement transparens et incolores, et qu'on avait crus pendant long-
temps ne contenir que de l'eau et de l'acide carbonique, sont en grande partie composés d'oxyde de carbone et d'hydrogène carboné, et par conséquent éminemment combustibles.
Ils se forment au milieu des charbons embrasés que traversent les courans incandescens, lorsque ceux-ci ne contiennent plus assez d'air pour opérer la combustion. Leur combustibilité varie selon plusieurs circonstances qu'il est inutile
d'examiner. Ceux qui sortent des hauts fournaux paraissent en avoir une très-grande ; lorsqu'on les observe pendant l'obscurité, oit les voit, de temps à autre et à des intervalles plus ou moins rapprochés , s'enflammer avec un. bruit sourd, à quelques décimètres au-dessus du gueulard, et produire une colonne de feu souvent très-élevée. M. Curaudau a constaté, par
une expérience directe qu'il a l'aire chez un
etc. 395 maître de l'orges (1), le grand effet qui résulte de la combustion de ces gaz. Il lit détourner dans DES HAUTS FOURNEAUX
la partie supérieure d'un fourneau, le courant qui s'en échappait et le dirigea, ensuite horizontalement dans la voûte d'un four à réverbère disposé convenablement. Lorsque, dit M. Curaudau , la voûte fut pé-
nétrée de la même chaleur que le gaz que j'y faisais affluer, concurremment avec un cou-
rant d'air extérieur, cette chaleur favorisa leur inflammation, de laquelle il résulta une émission de calorique d'UNE INTENSITÉ VRAIMENT SURPRENANTE; ce qui TIOUS démontra, et
à moiparticzzli èreazent, que ce phénonzi)ne était
le résultat d'une combustion, et non celui de la chaleur concentrée par le courant des gaz qui affluaient sous la votïte (2). Pour produire le maximum d'effet , il ne faut pas que le courant d'air soit trop fort : car alors il y a
refroidissement; on en a cité un exemple, page 33i. Il serait important de rechercher quelles peuvent être les meilleures dispositions sous ce
rapport, et si, en distribuant l'air dans diffé-
rentes parties des l'ours, on ne parviendrait pas à opérer la combustion complète des gaz, et
par conséquent à profiter de toute la chaleur qu'ils sont susceptibles de produire. On peut varier de mille manières l'emploi
(i) Annales des Arts et Manufactures , n.0. 120. Juin 1811
pag. 28o et suiv.
(2) M. Curaudau s'était auparavant convaincu que la température des gaz n'était pas à beaucoup près.aussi forte que celle qui a lieu dans les fours.
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Moyens d'employer la Hamme
pentue à essayer.