Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1814, volume 35)

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CÔTES DE LA CI-IARENTE-INFRIEIJIIE

les examiner je crois devoir les résoudre, mais description' que ici, tant pour compléter cette d'une explication pour provoquer la recherche probable.. soulèvement par une La supposition d'un. , a contre elle cause quelconque conservation de ces coquilles , de La parfaite plus fragiles , telles celles sur-tout qui sont les surnommée pelure que l'anonzie , qui n'a été du peu d'épaisseur et

d'oignon , qu'à raison de ses valves. La ..de l'extrême délicatesse briser, ainsi que moindre secousse devait les saillantes des autres les franges et les parties coquilles. elle encore la réuCette supposition a contre des deux coquilles des nion presque constante horizonbivalves, et la situation généralement Des secousses tale des couches qu'elles forment. nécessairement dérangé la irrégulières eussent de ces couches. plupart de ces valves ets'opposent, à plus forte Ces considérations soulèvement par raison, à toute conjecture d'un l'agitation des flots. du vaste marais lI est vrai que la profondeur

que le

otil se trouvent ces buttes est inconnue surface

que sa 'qu'à sa sol n'a de consistance des sondes solidité décroît en descendant; que de pareils maenfoncées jusqu'à 8o pieds dans de la Charente, rais, suer les bords de la Sèvre et et que de la vase détrempée, n'en ont rapporté d'huîtres auraient pu être souqu'ainsi ces bancs ainsi dire, à flot dans levés jadis, s'ils sont, pour appui solide, comme le cette pâte molle et sans les écluses qu'on bâtit sont toutes les maisons et sur ces terrains.

ET DE LA VEND1:E,

441 Mais on. sait aussi que dans nos mers d'Europe les huîtres s'attachent de préférence aux rochers ; la présence et la réunion de celles-ci indiquent donc qu'il doit se trouver des de roc au-dessous d'elles. L'existence couches devient d'autant plus vraisemblable de ce roc que, d'une part, les îles de la Dune et de Saint-Michel composées de couches l'une de l'antre, qu'ellescalcaires , sont si près peuvent,avoir une base commune qui se trouverait dessous de ces buttes; et denécessairement aul'autre, c'est ordinairement dans le prolongement de que, ces sortes de couches qu'on rencontre les bancs d'huîtres sur nos rivages.

Or, dans ce cas ,l'hypothèse d'un

soulèvenient devient d'autant plus difficile à admettre, que les couches de ces îles ne paraissent avoir éprouvé aucun désordre; tout ce que j'en ai'vztétait horizontal: il aurait fallu. que ces île S se fussent élevées en même

teins que les buttes.

Si, an Contraire, ces huîtres s'étaient sur des bais, ou sur une île d'une nature fixées quelconque et indépendante de celles de la Dune et de Saint-Michel; si cette île avait été soulevée lentement et sans secousses, les bancsd'huîtres auraient pu sans doute

rester intacts ; mais il aurait l'allia encore que ce mouvement eût été parfaitement vertical, pour que leurs couches de-

meurassent horizontales , et c'est ici trop de suppositions à la fois. Enfin d'autres circonstances , telles que les contours de ces. bancs, semblables à ceux de nos mers et à ceux des polypiers de la mer du Sud, concourent aussi à éloigner l'idée d'un soulèvement. Il nous reste clone à examiner la première

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