Journal des Mines (1814, volume 36)
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SIJB. LA POUDRE A CANON.
et en vérité aussi peu .cation aussi uniformes, le sont en euxsusceptibles de variations qu'ils ancêtres, avec des mêmes ? Et -pourquoi nosnôtres en toutes choprocédés semblables aux
premier coup à faire, comme nous , des poudres à 115 et 14o toises d'épreuve ? d'autrefois, ses, n'arrivaient-ils pas du
On aura beau répéter que l'art qu'aujourd'hui, par exemple, moins avancécomprendre d'où faire doit suffire à nous de leurs poudres ; pour partait l'infériorité de répondre à cela nous, n.ous ne cesseronsdifférence des temps, que, quelle que soit la dans pareilles causes jamais on ne trouvera celui. fait aussi étonnant que l'explication d'un composition, des de voir sortir d'une même être entre les forces aient poudres dont portées de 5o et pu de ,i6o toises, elles comme les carrées de les racines ou, si souvent, comme phénomènes sont trop
ces portées. De pareilles qu'on puisse éloignés des choses possibles; pour parole. Pour les les admettre bonnement sur supposer:da bord concevoir, en effet, il faudrait de 16o toises de actuelles, ou que nos poudresémettre par la détonation deux portée, peuvent calorique que celles fois plus de fluide et de bien encore, que de 1686, ou de 5o toises ; oudeux moyens four-des causes ètrangères à ces puissance que les poudres niraient à l'excès de les anciennes : or on Sent ici modernes ont sur assertions de cette nature outragecombien des disons-le francheraient les principes. Mais, jours, le 'temps n'a rien ment , de 1686 à-nos aux élétnens du salpêtre changé certainement il. est permis de soupà leurs afenités3 et alors conner .
SUA L. POUDRE A CANON,
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ÇO1lner que quelques illusions particulières sont venues nous imposer sur ce point. Voilà ce que nous tâcherons d'éclaircir clans la suite. Mais en attendant , nous tirerons de ces coin:paraisons l'aperçu que voici; c'est qu'il y a, dans
l'histoire des poudres, deux genres de variations très-distinctes. Les premières Cemprennent celles dont rions nous sotinnes occupés d'abord. Elles sont incontestables, puisqu'elles se
répètent sous nos yeux : les causes en sont encore inconnues, puisqu'aucune fabrique n'a pu encore triompher de ces inégalités, puisqu'aucune puissance, jusqu'à ce moment, n'a encore réussi à tenir ses poudres à un titre aussi inva, riable que ses monnaies.
Quant à celles du second ordre, sont-elles aussi bien démontrées ? Nous nous hasarde. rons à dire que non. Après tout, elles ne nous constent que par des traditions si vagues, qu'elles n'en autorisent en vérité.p,as l'admission, et d'ailleurs tons les.principes s'y refusent. Approfondir ces différentes variations dans les poudres , ne peut être l'objet de ce Mémoire ; il_ faut auparavant nous y préparer par une étude. plus approfondie de l'éprouvette et de ses effets dans la détonation ; il faut voir si, comme nous
l'avons annoncé, il y a des rapports entre ces détonatiOns et les dosages de la pondre. Nous
allons donc appliquer de ce pas notre méthode d'investigation au travail de MM. Pelletier et, Iliffault. Nous Prévînmes en effet, dans le Mémoire antérieur, que nous nous proposions de l'examiner sous d'autres aspects. Volume 36, n°. 211.